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| ZENITH - Where are u honey?« russian university contre american university: la guerre a officiellement été déclarée! » |
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habitant de rio de janeiro Invité | Sujet: ZENITH - Where are u honey? Mer 11 Juil - 7:27 | |
| WHERE ARE U HONEY ” ft Zénith-Calisto O. Evans J'ai effacé le contenu de ce message sans faire exprès, j'ai beaucoup tristesse. Sorry, et RIP. |
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habitant de rio de janeiro
NOMBRE DE MESSAGE : 378 PSEUDONYME : yellowsubmarine.™ VILLE NATALE : du brésil.
| Sujet: Re: ZENITH - Where are u honey? Mer 11 Juil - 9:10 | |
| Léonid & Zénith Toute la journée, j'avais trépigné d'impatience. En effet il y avait une soirée de prévue à Ipanema, et je comptais bien m'y amuser jusqu'au bout de la nuit. C'était lorsque je me rendais à ce genre de soirée que je rentrais chez moi complètement saoule, ou bien que je finissais la nuit avec un parfait inconnu. Je savais que ça n'était pas ce que les filles exemplaires étaient censées faire, mais ça m'était bien égal. Je ne voulais pas être une fille exemplaire. Tout ce que je voulais, c'était m'amuser, et de n'importe quelle manière qui soit. J'avais choisi de porter un top et une jupe légère pour cette fête, après tout je savais déjà que j'allais certainement avoir très chaud. Je ne savais même pas à quelle heure cette soirée commençait, mais au fond je n'arrivais jamais en début de soirée, je préférais arriver lorsque la soirée était déjà entamée, il y avait toujours plus d'ambiance.
Je n'avais même pas prévenu Thomas, mon colocataire, que je sortais ce soir. Si j'avais osé lui en dire un mot, il m'aurait interdit de sortir, de peur que je finisse encore dans les draps d'un salop, ou bien que je consomme trop. Ce que je faisais souvent. Trop souvent pour lui. Mais c'était plus fort que moi, je dépassais les limites à chaque fois, provocant sa colère, et ça m'amusait. Car je savais que quoique je fasse, Thomas serait incapable de m'en vouloir plus d'une heure. Vingt et une heures trente, il était temps pour moi de me rendre à cette soirée de folie qui s'annonçait. J'avais hâte.
Arrivée là bas, je constatais rapidement que la plupart des personnes était déjà fortement alcoolisé. Cette soirée s'annonçait bien en perspective, musique à fond, alcool à flot, les filles dansant avec les mecs... Je me sentais dans mon élément, l’excès, la débauche. C'était la soirée parfaite pour trouver un bel apollon avec qui finir la nuit. Alors que je commençais à peine à danser, un jeune homme plutôt séduisant me proposa un verre. J'acceptais avec grand plaisir, après tout, j'étais encore tout à fait sobre, autant se mettre dans de bonnes conditions pour profiter de la soirée tout de suite. Alors que l'on se dirigeait vers le bar ou étaient servies les boissons, l'athlétique jeune homme m'informa qu'il se prénommait Mathias. J'en profitais pour l'observer un peu plus. Les cheveux bruns, la peau mate, des yeux bleus, il ferait mon parfait amant pour la nuit, celui là... On prit tous deux une vodka, que je bus d'une traite, ce qui fit rire le jeune homme. Il m'avoua qu'il m'avait repérée dès que j'étais arrivée à la soirée, ce qui me flattait tout à fait. Je lui souriais, puis je le pris par la main pour l'entrainer là ou les gens dansaient sur le dernier tube du moment. On commençait à danser, en se rapprochant un peu plus chaque minute. L'alcool commençait à faire son effet, nous dansions maintenant totalement collé serré, peut-être même de manière vulgaire, je n'en avais aucune idée. Peut importe. Je m'amusais bien.
Puis Mathias et moi, on s'éloigna de la foule de danseurs, pour discuter un peu. Je lui faisais une moue charmeuse, tandis que lui commencait à avoir les mains baladeuses. Cela ne me dérangeait absolument pas, après tout, il me plaisait, et j'avais l'habitude d'avoir ce genre de relation avec des mecs que je venais de rencontrer. Je ne cherchais pas le grand amour. Je voulais juste m'amuser, profiter de la vie. Mathias me murmura qu'il voulait qu'on s'isole, qu'on aille voir ailleurs... Je voyais très bien ou il voulait en venir. Je ne savais pas trop... Il était encore tôt, je voulais encore profiter de la soirée... Mais son visage de chien battu et ses sublimes yeux bleus me firent céder. Parfois, je me disais que j'étais trop facile comme fille... Mais comment résister? Alors qu'il commençait à me tirer vers le couloir, il se fit violemment bousculer par un autre homme, et les deux mecs commencèrent à se menacer « Tu ferais mieux de la lâcher abruti! » Tout se passa si vite, que je n'eus même pas le temps de réagir. L'autre mec, c'était Léonid. Léonid? Qu'est ce qu'il foutait là? Et depuis combien de temps était il ici? M'avait il vue danser avec Mathias? Et pourquoi faisait-il ça? Des milliers de questions se bousculaient dans ma tête, et je savais bien qu'elles resteraient très certainement sans réponses.
Léonid et moi, on s'était rencontré il y a quelques années, c'était avec lui que j'avais voyagé avant d'arriver à Rio. C'était un peu grâce à lui que j'étais devenue celle que j'étais aujourd'hui, la garce que j'avais toujours voulu être. J'avais plongé dans la drogue et l'alcool avec lui, et je ne le regrettais pas. Je savais l'attirance qu'il avait pour moi... Peut être était-elle réciproque, je n'en savais rien. On avait jamais été plus loin que des baisers tous les deux... Peut être qu'on aurait dû? Encore une question qui resterait sans réponse... Il m'entrainait vers la sortie alors que je lui hurlais de me lâcher. Sortis de la maison, on se retrouva sur la plage, et Léonid me plaqua contre le mur, me demandant ce que je foutais. « Ce que je fous? C'est plutôt à moi de te demander ça ! Je profitais juste de la soirée, avant que tu ne t'en mêles! » Nous nous regardions dans les yeux. J'étais plutôt en colère. Pourquoi avait-il voulu nous séparer, moi et Mathias, alors qu'on s’apprêtait à s'isoler tranquillement dans une chambre? Je n'avais rien demandé moi, je voulais juste profiter de la soirée! Mais il avait fallu que monsieur s'en mêle, sans aucune raison apparente. Je pris le temps de calmer un peu ma colère, attendant tout de même qu'il m'explique le pourquoi du comment.
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habitant de rio de janeiro Invité | Sujet: Re: ZENITH - Where are u honey? Mer 11 Juil - 10:46 | |
| WHERE ARE U HONEY ” ft Zénith-Calisto O. Evans Je ne sais pas ce qu'il m'arrive en ce moment. Je crois que je perds la tête. Je deviens con. Je n'ai jamais été comme ça. D'abord, l'autre nana sous les ponts, avec qui je me suis retrouvé en cellule. Je passe de plus en plus de nuits sous les ponts. Je bois de plus en plus. Je respecte de moins en moins les femmes. Bordel. Je ne sais plus quoi faire. Si je ne retrouve pas Charlie rapidement, je crois que je pars de Rio. Le monde me monte à la tête. Je crois que ça ne me va vraiment pas de rester longtemps à un même endroit. Les routes me manquent L'héro me manque. Et dans ce bordel infini qui habite mon esprit, la seule chose qu'il m'apparaisse lorsque je ferme les yeux, c'est son visage. Bordel, Charlie me manque, elle aussi.
La tête qui tourne. Cette envie fulgurante de fracasser la gueule de ce type qui touchait d'un peu trop près de mon amie. Qu'était-elle devenue? Où es-tu, ma petite Zénith? Tu n'es pas celle que je vois là, celle qui danse comme une catin, et que toutes les nanas autour traitent de traînée. C'est de ma faute. Je n'aurais jamais du t'emmener avec moi. Pourrais-je un jour réparer ça? C'est le bordel dans ma tête. L'alcool, j'imagine. Le mélange avec la weed, aussi, sûrement. J'aime pas ça. Elle m'en voudrait, c'était obligé. Tant pis, je fonçais dans le tas. Plus grand que l'autre abruti, il ne pouvait pas faire grand chose contre moi. Et vivre dans la rue force à savoir se battre. J'avais souvent vécu dans la rue. Quoiqu'il en soit, j'avais maintenant emmené la demoiselle à l'extérieur. Le vent frais n'éclaircit pas grand chose dans mon esprit, mais il eut au moins le mérite de me rafraîchir les poumons.
« Ce que je fous? C'est plutôt à moi de te demander ça ! Je profitais juste de la soirée, avant que tu ne t'en mêles! » Merde. Elle avait raison. Et elle était énervée. Normal. Pourquoi n'avais-je donc pas réfléchi une seule seconde? « Profiter?! Profiter?! T'appelles vraiment ça profiter?! Y'a d'autres manière de profiter que de coucher avec le premier abruti qui passe! » Encore une fois, je parlais sans penser. Je lâchais Zénith, gardant mon regard fixé dans le siens. Ouais, je m'étais un peu emporté. Depuis quand pouvais-je dire quoi que ce soit sur ce qu'elle faisait? Je n'étais ni son père, ni son frère, ni son copain, et j'en venais parfois même à me demander si j'étais son ami. On resta quelques secondes en silence, sans sourciller. Je crois que chacun de nous deux tentait de se calmer. Je réfléchis un instant, soupira. « Désolé, je m'suis laissé emporté. Mais... franchement Zénith... sérieux, ça te satisfaits ça? Je pari que ce gars s'est déjà trouvé une autre fille. » Comme un goût d'amertume dans ma voix. D'un côté, j'ai toujours voulu être ce genre de type. Qui s'en fou des nanas. Mais même totalement déchiré j'en étais incapable. Je regardais mon amie, sincèrement désolé. Ce n'était pas la première fois pourtant, que je la voyais partir dans un coin isolé avec un gars sans lendemain, ça c'était souvent passé ainsi sur les routes, en fait, je n'avais jamais rien dit. Ouais. J'avais un peu trop bu, en fait. |
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habitant de rio de janeiro
NOMBRE DE MESSAGE : 378 PSEUDONYME : yellowsubmarine.™ VILLE NATALE : du brésil.
| Sujet: Re: ZENITH - Where are u honey? Ven 13 Juil - 11:26 | |
| Léonid & Zénith Je n'y comprenais rien. C'était comme le néant dans ma tête. Qu'est ce qu'il voulait? Pourquoi m'avait-il séparée de ce type? Était-ce par jalousie? Ça serait donc ça, une simple crise de jalousie? Non, ça ne ressemblait absolument pas à Léonid. Avait-il eu juste envie de me protéger des sales mains de ce mec qui n'avait qu'une idée derrière la tête? J'en ai marre moi, des mecs qui veulent toujours me protéger. Comme si je n'étais qu'une petite chose fragile, non c'est faux, je ne suis plus comme ça...
Certes avant, j'étais cette petite chose fragile qu'on aurait eu envie de protéger. J'étais coincée, timide, méfiante. J'étais cette fille encore capable de pleurer, de joie comme de tristesse, cette fille encore capable de repousser les avances des mecs qui ne désiraient qu'une chose, cette fille qui avait horreur de la débauche. J'avais tellement changé. Qu'est ce que j'étais maintenant, au juste? Rien, je ne suis rien, et je ne représente rien. Je ne compte pour personne. Je suis juste une pauvre fille vulgaire, dansant comme une trainée, buvant et se droguant à l’excès, finissant ses nuits dans les draps d'un mec différent chaque soir. Une pauvre fille qui ne montre pas ses émotions, dans le but de paraitre solide comme un roc alors que c'est le bordel dans sa tête. C'était donc ça, la fille forte que j'avais toujours voulu être? Je n'en étais pas certaine. Et j'avais beau essayer, je n'arrivais pas à faire marche arrière, retombant toujours dans mes vieux démons... Pauvre de moi. Une épave. J'étais devenue une véritable épave.
Nous en étions donc là, Léonid et moi. Lui, me retenant contre ce mur, me regardant dans les yeux. Que voulait-il que je lui dise? Merci peut être? Certainement pas! Il venait de m'empêcher de passer une bonne soirée. « Profiter?! Profiter?! T'appelles vraiment ça profiter?! Y'a d'autres manière de profiter que de coucher avec le premier abruti qui passe! » Je fermais les yeux une seconde. Il avait raison... Bordel, mais pourquoi est ce que je faisais ça? Pourquoi fallait-il toujours que je fasse la fille facile, qui se donne au premier mec qu'elle trouve? Au fond, je n'en avais même pas envie, mais c'est ce que je faisais toujours. Surement parce que c'était la seule chose que je pouvais encore faire pour me sentir bien, me sentir exister pour quelqu'un, rien que le temps d'une nuit. Je pensais tout simplement ne pas être assez intéressante pour compter pour quelqu'un, mais c'était faux. Il était là, lui. Léonid. Et Thomas aussi. Seulement je faisais comme si de rien était. Au fond, tout ce que Léonid voulait, c'était m'aider... Je savais juste que c'était peine perdue. J'avais déjà une réputation peu glorieuse. Il était trop tard. Je ne répondis pas à Léonid. Je n'avais rien à dire, il disait vrai, de toute façon...
« Désolé, je m'suis laissé emporté. Mais... franchement Zénith... sérieux, ça te satisfaits ça? Je pari que ce gars s'est déjà trouvé une autre fille. » Je levais les yeux vers lui. Il s'était un peu calmé. Moi aussi. Non bien sur que je n'étais pas satisfaite de ça... Mais jamais je ne pourrai me faire aimer de quelqu'un alors que faire d'autre? Au fond passer des nuits avec tous ces mecs m'apportait du réconfort... Rien qu'un instant. Je ne savais que répondre à Léonid. Il avait peut être réussi à me sauver de ce mec pour ce soir, ça ne m'empêcherait pas de m'en trouver un autre plus tard... Et c'était certainement ce que je ferai, je n'en savais rien. J'avais bu trop vite, l'alcool me montait à la tête. Que dire? Que faire? Je n'avais plus envie de jouer à la conne. Plus maintenant, pas avec lui... « Non bien sur que ça ne me satisfait pas... Mais, ça fait tellement longtemps que c'est comme ça... Je ne suis plus rien Léonid... Et personne ne peut m'aider...» J'allais craquer, les larmes me montaient aux yeux. Je ne savais pas pourquoi, moi qui avait appris à ne plus craquer devant les autres. Était-ce parce que j'avais affaire à Léonid? Je n'en savais rien. Respirant un bon coup, j'arrivais à repousser ses larmes. Doucement, je murmurai : « Je suis contente de te voir Léonid... Vraiment... » j'eus un très léger sourire.
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habitant de rio de janeiro Invité | Sujet: Re: ZENITH - Where are u honey? Dim 15 Juil - 12:08 | |
| WHERE ARE U HONEY ” ft Zénith-Calisto O. Evans L'enfer est pavé de bonnes intentions. C'était exactement ça. En voulant réparer mes erreurs, je devais lui pourrir la vie. Mais voilà, j'avais fait le con, je devais assumer maintenant. Je devais être capable de pouvoir la regarder se trémousser devant tous les pauvres types d'une soirée, sans broncher, et ne rien faire lorsqu'elle aller coucher avec. Je devais la laisser boire et fumer sans limite, ne rien dire lorsqu'elle passait au bord du coma ou se tapait un white. C'était dur, mais je n'avais pas le choix. Elle n'était plus du tout la gosse que j'avais connu. Je crois que la seule chose qui n'avait pas changer chez elle, c'était ses yeux. Si magnifiques mais si tragiques. Magnifiquement tragiques. Et même là, son regard n'était plus le même. Elle n'était plus la même. Bordel, quand est-ce que cette idée rentrerait-elle dans mon cerveau? T'as fais le con Léo, t'as fais le con.
A cette distance et malgré le bruit de la fête qui battait son plein, j'entendais le souffle de mon amie. Rapide, qui se calmait. Le miens faisait de même. Nous nous calmions. Je la regardais. Si changée. Elle avait l'air d'une fille un peu trop gâtée, loin de celle que j'avais trouvée dans la rue. Le luxe, le spectacle constant de la richesse font que les enfants un peu trop gâtés n'ont pas l'air d'appartenir à la même espèce que les enfants un peu trop pauvres. Elle avait l'air de ne plus être faite pareille. C'était frustrant, je ne m'y résoudrai sans doute jamais. Je soutenais son regard. « Non bien sur que ça ne me satisfait pas... Mais, ça fait tellement longtemps que c'est comme ça... Je ne suis plus rien Léonid... Et personne ne peut m'aider...» Je secouais la tête d'un signe négatif, et replaçais une mèche de mon amie derrière son oreille. « Arrête tes conneries, t'as toujours été quelqu'un de bien. Tu manques juste de confiance en toi, alors pour ça, tu mimes d'en avoir un peu trop, tu fais tout ce qui peut t'empêcher de réfléchir. Parce que réfléchir te ferait te regarder dans une glace, et t'as juste peur de ça.» Je ne la quittais pas des yeux. Mon affection pour cette nana là se lisait sur mon visage. Je l'appréciais le plus sincèrement du monde.
Après un court silence où je la voyais lutter pour ne pas pleurer, elle respira un bon coup et reprit la parole. « Je suis contente de te voir Léonid... Vraiment... » Cette simple phrase me décrocha un léger sourire. Je la serra alors dans mes bras, d'une manière affectueuse, fraternelle, amoureuse, amicale. Tout cela à la fois. Son parfum arrivant à mes narines, je me rappelais là de nos longues heures passées sur les divans de chambres d'hôtel, où je caressais sa chevelure quand elle s'endormait sur mes jambes, bercés par le son des télévisions. Ces après-midi d'après-soirées où l'on respirait encore l'odeur du tabac froid mêlé à l'opium et au sucre où je pensais des heures durant et observant les courbes de son corps et les traits de son visage endormi. Je chuchota simplement à son oreille. « Moi aussi chat, moi aussi. » Chat. C'était la première fois que je l'appelais ainsi depuis que l'on était à Rio. Surnom affectueux que je lui avais donné autrefois, lorsque nous étions sur les routes. C'était souvent plus facile à se rappeler quand j'étais défoncé. C'était une habitude de j'avais prise. Nous avions beau avoir construit notre amitié sur une tas de bouteilles et des sachets de weed, elle n'en était pas moins solide et réelle, et nous aussi avions de longues discussions, d'incontrôlables fous rires, de petits surnoms,... |
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habitant de rio de janeiro
| Sujet: Re: ZENITH - Where are u honey? | |
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