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 HALLOWEEN MASQUERADE.

« russian university contre american university: la guerre a officiellement été déclarée! »

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MessageSujet: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeSam 27 Oct - 7:56

Spoiler:

Halloween masquerade

Trente et un octobre deux mille douze. Il est dix-huit heures vingt deux. Le temps se rafraîchit et les invités arrivèrent en masse sur la plage de nuit de Rio de Janeiro. les voix toutes plus différentes les unes des autres des invités qui arrivaient tantôt accompagnés, tantôt seuls se firent entendre. On voyait les gardes, à l'entrée de la plage, qui vérifiaient que chacun ait un masque comme demandé, ainsi que les couleurs exigées. Les styles étaient bien diversifiés. Les jeunes de seize ans arrivaient en mini short, des bas déchirés et un t-shirt assez rock'n'roll. Leur masque était découpé, de façon à être original. Les adultes ou jeunes adultes étaient, quant à eux, resplendissants. Les femmes se présentaient en robe longue et scintillante, souvent accompagnées de leur homme ou compagnon en costard. Les plus âgés d'entre eux étaient habillés généralement de manière simple.

Le grand buffet s'étendait le long de la plage immense. Il était placé circulairement, du côté de la côte jusqu'aux vagues qui déferlaient sur le sable. Mais une grande barrière séparait le sable de l'eau, pour ne pas gêner les personnes. Et les stands étaient devant. La plage était gigantesque, toute la ville ou presque pouvait venir. Cinq groupes de musiques allaient jouer de tous les genres de musique. Un DJ était aussi présent, avec quatre collègues. Le maire de la ville était présent lui aussi. L'ambiance était calme, une musique de fond assez douce se fit entendre, par les cinquante hauts-parleurs placés un peu partout sur la plage.

De nombreuses voitures étaient visibles. Il y avait des limousines, des voitures banales, des range rover comme des bmw. Des voitures de sport comme des vélos. Un feu d'artifice était prévu, d'où le tondage de la pelouse sur la côté, afin que les personnes puissent s'asseoir là aussi pour admirer le spectacle. De la musique, une bonne ambiance, pas de pluies prévues, juste le coucher de soleil, de la danse toute la nuit, un feu d'artifice et de la bonne nourriture. Cette soirée s'annonçait parfaite ou presque. Tout le monde portait son masque. Le maire se préparait à annoncer son discours devant la foule de personnes présentes.

Partout dans la ville, les facteurs avaient distribué des cartons d'invitations à tous les habitants. Sur ces cartons, l'inscription était la suivante :

«  Cette année à Rio, fini les bonbons, de 16 à 80 ans, ou même 81, les gens en ont un peu marre de dépenser de l'argent pour s'acheter des déguisements d'enfants de 5 ans ou des bonbons à distribuer. Les gens en ont marre qu'on sonne toutes les cinq minutes à leurs portes pour sortir cette même phrase sans arrêt. ''blagues ou bonbecs?"
C'est pourquoi, ce soir, le maire de la ville a décidé d'agir. Il a organisé une grande soirée en l'honneur de la fête d'halloween. Une grande soirée complètement gratuite, tout le monde y est invité. Cette soirée a pour thème " HALLOWEEN COLORS " Il suffit de s'habiller, en noir, mauve, orange, vert, blanc ou rouge. Pas d'autres couleurs, on peut les mélanger, certes, mais pas en rajouter. La deuxième seule obligation de cette soirée est de mettre un masque autour des yeux, et il n'est pas très difficile d'en trouver un, car nous sommes à Rio, et Rio oblige déguisements, déguisements obligent masques. N'oublions pas que la tradition ici, à Rio, c'est le carnaval. Et puis, la moitié de la ville en a déjà un. Cette soirée se passe donc dans la plus graaaaaaande salle de la ville, elle peut y contenir énormément de monde. Tout le monde y est convié. Et si par malheur vous avez une autre couleur que les couleurs demandés, vous ne pouvez pas entrer. De même si vous n'avez pas de masque. C'est une sorte de bal masqué. De la musique sera passée en permanence, grâce à un groupe qui jouera devant vos yeux. il y aura également un buffet tout au long de la soirée, des serveurs tâcheront de faire en sorte qu'ils ne soient jamais vide. Tout sera sur le thème d'halloween, la salle, les serveurs, et même la nourriture. Venez nombreux, on vous y attend »



Les gens avaient l'air contents vu le sourire qui s'affichaient sur tous les visages présents. Tout était magnifique. Tout était parfait. La fête commençait.

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Sealey O. Hunter
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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeJeu 1 Nov - 7:28

halloween masquerade
Sealey

i don't know why i'll say that but you're beautiful, honey.



« Masque prêt, costume prêt. Enfin, costard bien évidemment, on s'entend parler. Je n'allais quand même pas aller à cette fête déguisé en nounours géant ou autre. J'ai vingt deux ans, pas six. » me dis-je à moi-même pendant que j'enfilais ma veste. Le masque en poche, je m'apprêtais à aller à cette fête. Il fallait quand même bien que je trouve un moyen de me faire des.. amis. Ou des ennemis. Qu'importe. De toutes façons, j'ai toujours eu plus d'ennemis que d'amis, alors ça ne me changera pas du quotidien.

Prononçant ses mots dans ma tête, à l'aide de ma petite voix intérieure, je réfléchis un instant.
Si je suis venu à Rio, c'était justement pour m'évader, reprendre ma vie à zéro, une fois de plus. Mais cette fois devait être différente, je voulais changer de paysage, de manière de vivre. Hm, certes, je reste un mec absolument ingrat et ''rebelle'' comme le dirait ma chère et tendre ''mère''. Mais... Au moins j'avais l'intention de me faire des amis, je ne sais pas pourquoi cette idée absurde me donnait tant d'envies mais.. elle était bien là et je ne pouvais l'ignorer.
« en fait, c'est complètement débile! » comme si quelqu'un pouvait être ami avec moi.. quelle idée absolument conne. Et le mot est faible. Le pire, c'est surtout... comment MOI je pourrais être ami avec quelqu'un ? Là était la véritable question. Personne d'assez intelligent ne pouvait rester plus de vingt quatre heures en ma présence, c'était assez compréhensible. Je suis tellement chiant parfois... tout le temps. Enfin bref, même si ça doit faire un million de fois que j'essaie de clôturer le sujet.

Le masque noir était donc dans la poche de ma veste, et je me re-brossais les cheveux afin d'être plus présentable. C'était une soirée sur une plage. Une soirée assez chique. Pas une soirée en boîte où on finit tous déchirés, mort à terre ou sur le toit des voisins. C'était juste une soirée organisée par le maire de la ville. Tout le monde y était ''convié'' comme écrit sur le papier d'invitation. Un joli carton jaunâtre avec des bordures aux couleurs d'halloween. Le nom de chaque habitant de Rio était écrit au dos. Je ne sais pas pourquoi ni comment le maire a trouvé le courage de tout noter. Enfin, là, ce n'est même plus du courage, c'est carrément du suicide. Même si je suppose qu'il a des centaines de personnes à son service, payées pour noter environ milles noms chacune. Des jobs étudiants certainement. Au fond, il est peut-être pas si débile.

Tout était fin prêt, mais je me sentais néanmoins nerveux à l'idée d'aller à cette fête. Je ne connaissais personne. J'allais me retrouver seul. Il faut le dire, même si c'est dur de se l'avouer à soi-même, je n'ai jamais eu beaucoup d'amis, je ne sais pas vraiment comment m'en faire. Les seules fois où j'avais des personnes près de moi, je m'en servais. J'ai parfois une allure de méchant, même souvent.. en permanence je dirais même. Mais c'est sans doute parce que personne n'a eu l'audace de creuser ce coeur de pierre qui, je suis sûre, possède au moins un millimètre carré d'amour. « beurk. Il faut vraiment que j'arrête de penser des stupidités comme celles-ci. ». J'aime bien me parler à moi-même je crois. Même si ça fait schizophrène à fond, je m'en fiche. Je me contre fous de l'avis des autres en fait. Surtout qu'ici, dans ma salle de bain, à part moi, il n'y a.. ahm.. personne. Et tant mieux d'ailleurs, ça me tuerait de savoir qu'on m'espionne, mais ça me ferait sourire de savoir que quelqu'un s'intéresse à moi.

Après un quart d'heure de route dans ma voiture (une range rover, la perfection) jusqu'à la plage, j'enfilais mon 'masque' et fumais une clope avant de sortir. J'avais ouvert la fenêtre bien évidemment, et j'observais les gens entrer. Il y avait des gardes pour contrôler que tout le monde puisse entrer. On se serait cru dans une boîte, vraiment. Les gens avançaient un par un, comme des petits legos. Ce fût drôle à regarder. Il ne faisait pas trop froid, on pouvait voir le soleil se coucher, sur l'eau, c'était magnifique. Et quand je dis que c'est magnifique, c'est plus que ça, franchement.. Comme dans les films à l'eau de rose. Le soleil tombait et on voyait l'horizon.

Je descendais de la voiture, les filles avaient toutes des robes différentes, certaines étaient longues et collaient à la peau, tandis que d'autres étaient courtes, les unes en avaient à ''froufrou'' et les autres en avaient à paillettes. Toutes les filles avaient les cheveux noires, ou bruns. À quelques exceptions près, on voyait bien que ça se passait au Brésil. J'étais au stade du bonhomme qui vérifiait que chacun avait bien les couleurs demandées.
- HAPPY HALLOWEEN!
je me demande combien de fois cet homme a du dire ça depuis vingt minutes.. sûrement des centaines de fois.
- Monsieur, faîtes voir en dessous de votre chemise
- Vous voulez aussi savoir la couleur de mon caleçon ? Si ça peut vous rassurer, il est noir. lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil moqueur.
- Monsieur je ne rigole pas.
- moi non plus. Il est vraiment noir. Mais étant donné que je ne suis pas gay, je ne vous donnerai pas un aperçu, désolé. Vous me laissez entrer maintenant?
Je ne le laissais même pas finir sa phrase. J'entrais. Il se retournait, mais sans plus. Je l'avais ''outré'' avec mon insolence. Hahaha. J'en ris.

J'avançais dans la foulée de personnes, certaines passaient en essayant de me cogner, mais mon regard de chien enragé les fit apparemment un peu réfléchir à ce qu'ils allaient faire. Je souris après qu'ils ne me bousculèrent pas.

Je marchais jusqu'à me chercher à boire, je regardais le sol ne sachant juste pas quoi regarder d'autre, mais à un moment, je vis des pieds s'avancer vers moi. Je relevais la tête mais je l'avais déjà cognée à cette fille qui venait de me heurter. « écoute chérie, je pense pas que ce soit comme ça qu'on dit bonjour aux gens. T'es mignonne mais même. Elle était vraiment très jolie. Elle avait un look un peu américain mais elle faisait ressortir un côté exotique quand même. Je ne pouvais voir que ses yeux et le bas de son visage car elle avait aussi un foutu masque à la noix, mais, ses yeux étaient magnifiques. Nous étions tous les deux près du stand de boissons, j'avais envie de lui en acheter une, je sais pas vraiment pourquoi, mais j'avais envie...
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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeJeu 1 Nov - 13:11



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Un bustier-corset décolleté et une jupe courte quelque peu bouffante, et toujours mes éternelles bottes de rockeuse, j'arborais une tenue toute noire pour me rendre à la fête d'Halloween organisée par le maire de la ville. Je ne savais même pas comment mon nom s'était retrouvé dans la liste des invités. J'étais en ville depuis à peine un mois. A croire qu'on était suivis et épiés dès qu'on mettait le pied dans cette ville. Oui, je sais que je suis paranoïaque, mais ça fait de moi une philosophe, car, dit-on, pour être philosophe il faut douter de tout. Mais ce soir, l'heure n'était pas à la réflexion, j'allais à ma première fête à Rio et j'étais impatiente.

C'était l'une des raison qui m'avait poussée à m'évader à Rio de Janeiro, plutôt qu'au Canada, ou à Washington. Je voulais m'amuser. De plus, je sentais qu'à Rio, je pourrais me sentir chez moi dès que j'y mettrais le pied, et ça avait été le cas. J'avais déjà un boulot assez stable et plaisant, je m'étais déjà fait des amis, des conquêtes aussi. Mais ce soir je devais rentrer bredouille, mon voeu d'abstinence l'obligeait. Je souhaitais qu'aucune personne ne s'attarde sur moi, pour cela, j'avais pris un grand masque, élégant et énigmatique, qui ne laissait presque rien apparaître de mon visage. Ainsi, personne ne me connaîtrait ni me reconnaîtrait.

Après deux heures de préparation et un petit repas chinois pour éviter de me souler trop vite, je quittai ma maison en taxi vers la plage où se tenait la fête. J'avais presque une heure de retard, la plage était bondée, mais mieux vaut que tard que jamais, non ? De plus, j'étais arrivée juste à temps pour admirer le magnifique coucher de soleil qu'offrait la vue ce soir. Le videur n'avait pas mis de temps à me laisser, il n'y avait rien à vérifier, à part mes sous-vêtements. Je lui donnai une tape amicale sur la poitrine et lui fis un clin d'oeil. C'était presque machinal chez moi, de draguer. Comment est-ce que je pourrais m'en sortir dans cette foire aux hommes et à l'alcool ? Je marchais vaguement sur la plage en réfléchissant lorsque je sentis un choc violent qui me propulsa presqu'à terre. Je venais de heurter un homme. Il était brun, grand et portait un smoking noir. C'était à peu près tout ce que j'avais remarqué pour l'instant. Venait-ce du fait que la nuit tombait ou que lui même semblait être très énigmatique ? Il m'adressa quelques mots sarcastiques et me fit un compliment. Je m'en serais bien passée. Des fois il m'avait fallu moins que ça pour sauter sur un homme. Mais je n'allais pas être malpolie pour autant. Si tu arrives à me trouver Jolie alors que j'ai un masque qui me cache la moitié du visage, qu'est-ce que tu dirais si je ne portais rien ? Je lui souris, ça au moins il pouvait le voir. Des arrière-pensées envahirent mon esprit mais je les refoulai vite, elles ne devaient pas prendre le dessus. Je le détaillai discrètement et, pour détourner son attention, lui sortis une phrase qui m'avait faite passer une devine plus d'une fois. Alors, qu'est-ce que tu attends pour me payer ce verre ?

Je lui pris la main et l'entraînai vers le bar. Il semblait beau. Oui, semblait, car je ne voyais pas son visage en entier, et je ne jugeais pas sur le regard, moi. Il avait la main douce, et le regard mystérieux, froid. Il portait des tatouages que je n'avais pas encore réussi à déchiffrer. Mais ça viendrait. Je me permis encore de le zieuter, même si je savais qu'à force de le fxer comme ça, il finirait par le remarquer. Tant pis... J'étais impatiente que le beau brun se présente à moi, alors je lui ouvris la voie. Au fait, Ina, enchantée. Fis-je de façon enjouée, en lui tendant la main. Il était bien parti pour être mon compagnon de soirée, mais, malheureusement, rien de plus.

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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeJeu 1 Nov - 19:39

halloween masquerade
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Je la regardais discrètement (quoique la discrétion et moi, ça fait deux, voire trois.) pour regarder encore ses yeux. D'habitude, je ne fais pas autant attention aux yeux des gens. Mais là, les miens s'étaient presque noyés dans les siens. Ils étaient d'une couleur véritablement particulière. Un mélange de bleu et de gris. C'était vraiment très joli à regarder. Et la forme de ses yeux étaient aussi très belle. Je l'entendais parler pendant que je la regardais, ce qui me fit revenir sur terre. Tu me donnes envie d'en savoir plus. lui dis-je avec un sourire en coin. On pouvait dire que la soirée s'annonçait bien.
J'étais face à elle et dos au stand des alcools. Elle me sourit doucement puis hocha légèrement la tête afin de me faire tourner le regard vers les boissons. Je ris nerveusement. C'est comme si elle venait de lire dans mes pensées. Au bout d'environ cinq.. six minutes que nous avions parlé, elle venait déjà de comprendre ce que je pensais ? Non, non, non, impossible. Personne ne peut me décrypter. no way! Je veux bien admettre que les femmes ont une sorte de sixième sens et peuvent faire des tas de choses, comme ce ''pouvoir'' de faire deux choses en même temps, ou l'instinct maternel qu'elles ont.. what you want, mais ça, impossible. Non non. Et puis même si ça l'était, je ne voudrais pas y croire. C'est tout. Je ris donc nerveusement avant de pivoter pour me retrouver enfin face au serveur à qui je tournais le dos depuis assez un petit moment, et commandai les boissons.
Je prendrais un... non... deux vodka tonic.
aussitôt dit, aussitôt nous fûmes servis. Je le remerciai le sourire aux lèvres et payai de suite. Je n'avais pas envie de me retrouver avec des dettes au bout d'une semaine d'arrivée. Surtout que ce n'est que mon deuxième jour à cette belle ville qu'est Rio.
À peine lui avais-je donné le verre qu'elle me prit la main et m'entraînais vers ce qui semblait être le bar. Ce contact si sensuel.. Woah, on reconnaît bien la valeur exotique du pays. Ce n'est certainement pas dans des endroits tels que Miami, New York, Los Angeles ou même Las Vegas que des jolies filles vous prennent la main au bout de cinq minutes de conversation et tout ça pour vous emmener dans un bar, au milieu d'une soirée qui s'annonce sympathique. Juste arrivés dans ce fameux ''bar'', elle brisa le silence qui s'installait doucement en se présentant. Ina ? Joli prénom je dois dire. Et pas trop difficile à retenir. Je nous fis trinquer et puis bus une gorgée. Moi, c'est Owen. Et t'es nouvelle à Rio ? Pardonne moi mais, tu n'as pas vraiment le teint d'une brésilienne. et ça ne me déplaisait pas. Disons que je ne suis pas compliqué. Certains disent que la beauté extérieure n'est pas importante. Mais je trouve ça complètement stupide de dire ça si eux ne respectent même pas leurs phrases, c'est se mentir à soi-même, ça n'a aucun sens. Moi je suis un de ces gars qui s'en fichent pas mal de la couleur de peau, ou des yeux, des cheveux.. mais je sais que certaines filles me plairont d'office plus que d'autres, et je ne vais pas prétendre le contraire.
Mais alors que je me perdais dans mes débats en solitaire, je la surpris à me regarder.. et pas qu'un peu. C'était troublant. Mais en même temps je me sentis exister. Comme si quelqu'un faisait attention à moi et j'appréciais cette sensation. C'était étrange, différent. Je la regardais aussi beaucoup. J'avais envie de lui poser énormément de questions, je m'intéressais à elle et ça m'agaçait tout en me rendant perplexe. Woah.. qui l'eut cru? Moi.. être intéressé par une fille? C'est tellement space que je n'ose pas l'imaginer. Sauf que je ne l'imagine pas, je le vis, en ce moment même. Avec cette petite blonde au masque qu'étrangement je voulais enlever de son visage, si nous n'étions pas à cette foutue soirée masquée.

J'entendais parler autour de nous. Les gens se disputaient, criaient, certains riaient, d'autres étaient déjà saouls. On en voyait déjà affalés sur le comptoir, faisant de la lèche au barman pour une 'petite pinte'. Et quelques-uns, qui, je pense, n'allaient pas tarder à s'en aller, restaient assis à leur table, discutant tranquillement de la bourse que leur fille auront.
- Tu penses qu'elle a une chance dans le domaine sportif ?
- Moi je la vois plutôt dans les sciences! C'est une génie cette fille.
- Et le français ? Elle est douée en langues, le français, le russe, c'est bon pour elle.
C'était une chose qui m'énervait fortement, que les parents décident à la place de leurs enfants. On est maître de son futur, de son avenir, les parents n'ont pas à choisir pour nous. Je me tournais un instant vers ces idiots et leur déclarai à haute voix :
Laissez la choisir ! C'est ça vie. ils me regardaient comme si j'avais tué le toutou de mamie Jeanne et quittèrent le bar pour nous laisser, Ina et moi, seuls avec les saoulards du comptoir et monsieur le barman qui rinçaient les verres désormais propres. Je vis Ina me regarder avec de grands yeux puis laisser s'échapper un léger rire. Je lui devais une explication :
Je... j'aime pas quand les gens décident pour d'autres ça.. ça m'énerve ça me fit rire malgré moi, c'était assez drôle à voir il faut l'avouer.
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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeVen 2 Nov - 10:38



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Il avait envie d'en savoir plus... Moi aussi j'en avais envie. J'avais envie de m'asseoir à l'écart de cette putain de fête, sur la plage, de n'avoir plus que l'horizon et un fond de musique qui semblerait venir de nulle part, et de lui parler. Parler pendant des heures, de tout savoir sur lui. Tout savoir sur un gars que j'avais rencontré il y a une dizaine de minutes. D'habitude, connaître son nom me suffisait largement. Mais plus ça allait et moins je pensais au sexe avec lui. Il avait l'air d'être tellement plus que ça. Je voulais le découvrir. Mais en même temps, ce serait tuer 'notre histoire' avant même qu'elle ait commencé. Et si on attendait un peu avant de se dévoiler. Je préfère entretenir le mystère... Finis-je par dire doucement en lui caressant la joue. Il fallait qu'on s'amuse en peu, qu'on joue, qu'on cherche, qu'on devine, qu'on imagine, qu'on insinue, qu'on suppose, qu'on médite... Toute la magie de la soirée était là. Amusons-nous.

Monsieur Mystère – oui, j'ai décidé de le surnommer comme ça - n'avait pas su me refuser un verre, il se laissa donc entraîner sans broncher au bar à cocktail qui se situait derrière nous. Le beau brun serait-il plus docile que je le pensais ? Je ne le souhaitais pas. J'aimais croire que c'était un dur, un rebelle, qui n'a pas peur de m'attraper par les cheveux quand on... Ah non merde, pour l'instant je n'en ai plus. Mais peu importe, je le voulais plus fougueux. Owen, il s'appelait. J'avais déjà entendu ce nom dans les films, mais je ne connaissais personne de ce nom. Original et beau, ça lui allait comme un gant. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour remarquer que j'étais récente dans cette ville. Lui aussi sûrement, parce que sinon, il n'aurait pas perdu son temps à me parler de cette façon s'il avait déjà pleins d'amis ou une copine à aller retrouver. Et j'avais un peu ce radar/aimant, qui attirait tous les nouveaux à la ronde, et ce n'était pas toujours mal. Oui, ça fait environ un mois que je suis arrivée, et pour te dire je ne suis pas fan de leur teint. Elles sont très jolies, mais beaucoup trop bronzées, on dirait des churros... D'ailleurs toi aussi tu es nouveau, ça se voit, et pas qu'à ton teint. tu es arrivé depuis combien de temps ? Une semaine ? Je remarquai de nouveau ses mains. Oui, je regardais les mains des hommes, et les siennes étaient terriblement sexy. Je les pris et pu enfin lire le tatouage qui y était marqué. "LOVE LIFE", je murmurai. C'était beau comme tout. Il me regardait, perplexe. Je lui répondis par un sourire. Le genre de sourire qui dit "t'es vraiment trop craquant". Et je pense qu'il l'avait compris.

Je le regardais. Son intervention dans leur conversation me faisait penser à moi quelquefois, quand je voyais une pauvre demoiselle trop naïve suivre un pauvre abruti qui ne voulait rien de plus d'elle que du sexe. Mais en général il ne m'en voulait pas bien longtemps car je le dédommageais en nature... Enfin peu importe, il m'avait fait rire un peu. Un rire retenu. Par l'interrogation qui le suivait quand je le fixai à nouveau. Il répondit avec cet air désinvolte et quelque peu con, ce qui me fit rire de plus belle. Sans retenue cette fois. Il n'avait rien de bien amusant au premier abord, mais pour l'instant le moment en sa compagnie avait été absolument plaisant. Avec son intervention incongrue et mon rire résonnant, nous avions attiré tous les regards, chose qui m'amusa d'autant plus. Quoi, qu'est-ce que vous avez ? Vous n'avez jamais vu un homme exhiber sa liberté d'expression ? C'est bon j'en ai marre qu'on nous méprise, viens on se casse. Je bus d'une gorgée mon verre que j'avais jusqu'à lors siroté comme une lady et me lève, remerciant le barman d'un baiser lancé et d'un clin d'oeil. Je repris Owen par la main, l’entraînant sur la piste. La musique était à fond, je rigolais, elle m'enivrait. Je passai mes mains autour de son cou et, sans lui demander son avis, commençai à danser avec lui. On se passera des politesses, je sais déjà que tu as envie de danser avec moi. J'y avais ajouté un mordillement de lèvre sensuel et un regard langoureux envers le beau brun.

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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeVen 2 Nov - 17:45

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Elle voulait ''attendre'' avant de se dévoiler. En général, quand quelqu'un veut attendre, je ne suis pas tellement d'accord, mais là, elle avait totalement raison. L'ambiance de la soirée était vraiment créée pour les secrets,les masques, les couvertures, les choses cachées. Tout dévoiler si vite serait idiot. j'approuvais d'un simple hochement de tête livré avec un léger sourire en coin. Tout en fronçant un peu les sourcils. Certains pouvaient penser que je faisais ça dans le but de draguer, mais c'était plus un jeu de sourcils qui se faisait naturellement. Je faisais ça souvent quand je souriais. Et d'après certaines de mes anciennes conquêtes, ça me rendait ''mystérieux'' et elles adoraient ça, donc.. tant mieux.

Des churros.. C'est pas faux. On dirait surtout que les trois quart abusent de l'auto-bronzant. Et quoi, t'as trouvé un job chez madame Irma et sa boule de cristal ? Deux jours pour être plus précis. Enfin je suis arrivé ici avant hier dans la soirée. Oui, cette fois, j'étais impressionné. Cette fille que je connaissais à peine (même si je n'arrête pas de me le répéter sans cesse), venait de me faire lui acheter un verre, et en plus, elle devinait que j'étais nouveau également. Apparemment pas seulement par mon teint pâle. Mais elle devait l'avoir deviné tout comme moi je l'avais deviné pour elle, juste avec le feeling.
D'ailleurs ce fameux feeling lui donna l'envie de tenir mes mains. Elle les prit un instant et semblait examiner mes tatouages en détail. C'est mes tatouages qui t'attirent autant ou tu prends les mains de tout le monde ? je la regardais en continuant ce jeu de sourcils instinctif. Elle me sourit, d'une façon spéciale. Ce n'était pas un sourire qui était en rapport avec ce que je venais de dire. C'était un sourire assez communicatif qui me donnait l'envie de lui dire quelque chose de gentil. Mais je ne le fis pas. C'est pas comme si nous étions dans ces films romantiques à la noix. C'était juste réel. Je lui souris à mon tour, beaucoup plus discrètement qu'elle ne l'avait fait, juste pour attester le reçu du sien.

La façon dont elle répondit, d'une manière agressive et entreprenante, je me sentais encore plus impressionné par cette fille. Elle m'intriguait de plus en plus. Chaque seconde qui s'écoulait, je mourais d'envie de lui parler encore. Elle but une gorgée de sa boisson et m'invita à la suivre sur la piste de danse. Je la fis attendre un centième de seconde en buvant cul sec ma boisson. Sa main était tendue et n'attendait que la mienne pour l'accompagner. je posai mon verre déterminé à la suivre.

Elle passait ses mains autour de mon cou et commençait à danser pendant que la musique faisait un vacarme énorme sur la plage. On pouvait entendre le bruit à des kilomètres. J'avais posé mes mains sur ses hanches, et ça ne semblait pas lui déplaire. Disons que je ne passe pas pour le petit nouveau, c'est cool. Même si sa raison était plus correcte à vrai dire. J'avais envie de danser avec elle, c'était clair et net. Mais je n'allais pas lui balancer ''viens on danse?'' comme tous ces blaireaux en manque de petits ''poutous sur ta nore-reille mon amour oulala". D'ailleurs, c'est quoi ce délire d'embrasser l'oreille de sa copine? Non, c'est stupide. Dans le cou, sur le nez pour rigoler, sur le front pour protéger, sur les lèvres parce que c'est bon, d'accord.. mais sur l'oreille? Pourquoi ? Pour lui dire d'utiliser une nouvelle marque de coton tige ? Non, aucun intérêt.

Parfois je me dis qu'il vaut mieux que j'arrête de penser à des trucs.. comme ça.. si un jour je pense tout haut, les gens me prendront pour un taré... Je me trouve moi-même tellement con en ce moment de penser à des cotons tiges alors qu'une fille absolument jolie (du moins de ce que j'ai pu voir) a ses bras autour de mon cou et tente de me faire danser sur du Lady Gaga.

Le rythme ralentissait. Je n'aimais pas la façon dont les gens se regardaient au moment d'un slow. On pouvait distinguer les menteurs des personnes réellement amoureuses. Les menteurs regardaient ailleurs, les personnes réellement amoureuses étaient trop gênées pour regarder leur amour en face. Et pendant ce temps, Ina était toujours en face de moi, bougeant parfaitement en fonction de la musique qui passait. Comme si elle avait le rythme dans la peau.

On dansait, ou plutôt faisions des mouvements lents pour cette musique lente. Je rapprochais mon visage du sien, et vint lui murmurer doucement, à l'oreille, - ça va me suivre partout cette histoire de coton-tiges -, cette question qui depuis un instant me trottait dans la tête : Comment t'as fait ? T'as un genre de super pouvoir, c'est ça? je voulais voir sa tête hésiter sur la question. Voir qu'est)ce qu'elle allait me répondre. Surtout qu'elle ne savait pas de quoi je parlais.

C'est vrai.. Comment a-t-elle réussi ? Moi ? Danser ?

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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeDim 4 Nov - 1:04



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Superficielles et fières, c'est la devise de ces demoiselles. D'ici une semaine tu auras touché au moins trois poitrines, et je peux te garantir que deux d'entre elles seront fausses. Pour ça je ne suis pas prête d'être une carioca. Et c'était vrai, les filles de Rio, pour la plupart, étaient passées au moins une fois sous un bistouri. Je n'aimais pas cette superficialité superflue. On est ce qu'on est, on est comme on est, physiquement. Pourquoi se changer ? La perfection de l'homme réside dans son imperfection. Je n'aimais pas mes oreilles d'elfe et ma poitrine trop petite, mais j'étais comme ça, et je n'allais changer pour rien au monde.

Madame Irma ? Apparemment j'avais jusqu'à présent vu juste sur le beau brun, chose qui semblait le déstabiliser de plus en plus. C'était drôle de le voir se sentir à nu avec moi. Je n'avais pas vraiment de don, c'était plus une aptitude à lire dans la déstabilisation des gens leurs pensées ou leur caractère. Plus il de sentirait vulnérable, plus je toucherais juste. Non, c'est juste que tu es aussi transparent que du verre. Je parie que c'est la première fois qu'on te dit ça... Je semblais sûre de moi, mais j'étais sûrement aussi faible que lui en ce moment. Lorsque son regard intense et sombre se posait sur moi, je le sentais pénétrer au plus profond de ma personne, je préférais l'ignorer car je ne pourrais supporter de lui rendre son regard. Je préférais analyser sa peau tatouée, encore une chose qui alimentait le mystère et qui faisait naître en moi des tas de questions au sujet du beau brun. Je ne m'étais pas faite discrète quant à ma quête à la compréhension de ces dessins. En même temps pourquoi je me serais cacher ? C'était pas comme si je cherchais le numéro de sa carte bancaire, ni comme s'il était assez bête pour se le tatouer sur l'avant bras ou je ne sais quoi. Quoique... Chut, je lis l'avenir... Il m'avait cru je pense, vu comment je l'avais traumatisé en pensant pour nous deux. Mais je repris vite : Non je plaisante, je voulais comprendre tes tatouages, mais tes mains sont si douces que je préférais les prendre plus que de te demander. Et c'était vrai, il avait remarqué mes yeux, moi j'avais remarqué. Beaucoup plus singulier je vous l'accorde, mais c'est plus sain que ceux qui font une fixation sur les doigts de pieds, les aisselles... Ou même les oreilles. Ça, ça faisait psychopathe. Moi j'étais normale, et pas attirée par ses mains mais par sa personne toute entière.

Je voyais que je plaisais plus ou moins à Owen, ou que je l'impressionnais quelque peu. Il n'avait pas l'air de ces types qui passent le temps et offrent des verres à n'importe qui. Ou alors je me faisais des films, il n'avait juste pas envie de passer une soirée seul... Qu'est-ce qui m'arrive ? J'arrivais en une phrase à contester mon incontestable pouvoir de séduction – quoiqu'il a surement considérablement baissé avec ce masque qui cache mon visage et – et à perdre la confiance que j'avais en mon analyse d'Owen. Il fallait que je nous reconvainque... Même si je ne sais pas encore très bien qui est "nous". Schizophrène vous avez dit ?

Ses mains sur mains au son de la musique qui m'envahissait me firent frissonner. J'avais envie qu'il m'attire plus contre lui, que nos corps soient le plus proche possible l'un de l'autre. Je me sentais, à ce moment, comme sienne. La chose était perturbante. Je devais reprendre le dessus. La musique ralentit, comme pour créer l'ambiance de film cucul-la-praline qui allait me flinguer toute ma bonne volonté. Mais je n'allais pas me laisser faire. Le volume baissa, il en profita pour tuer le silence qui s'était installé pendant la danse pour me questionner. Je laissai échapper un léger sourire en coin avant de le regarder dans les yeux, soutenant pour la première fois de la soirée son regard. Tu es toujours aussi "gentil garçon, doux et fragile" ou c'est moi qui te déstabilise ? Une question par une autre, ma spécialité. Il s'était rapproché, je l'avais laissé entrer dans mon espace vital. J'augmentai la proximité entre nos deux visages, nos lèvres étaient à quelques centimètres seulement l'une de l'autre. Je vais te donner une autre raison de danser avec moi monsieur le nouveau. Mes lèvres se rapprochèrent des siennes, je sentais sa respiration contre ma bouche. Ses fines lèvres m'appelaient. Mais non, si je commençais je risquais de ne jamais m'arrêter. Je détournai ma tête au dernier moment et hurlai : Hey DJ, on est au Brésil ou pas ? Fais nous bouger ! La foule m'avait suivi. Le DJ mis une authentique musique brésilienne des plus sensuelles. Je me rapprochai de lui avant de me retourner et danser en descendant, remuer des hanches comme les danseuses de carnaval. Je le caressais, me frottais, sans tomber dans la grosse vulgarité comme cette fille à l'autre bout de la piste que je voyais par dessus l'épaule de mon partenaire. La musique touchait à sa fin, je stoppai ma démonstration et revint à ma position lascive que j'avais au début. Le silence qui flottait entre nous devenait quelque peu lourd. Je me lassais de cette danse. Je m'approchai de son oreille délicatement et lui susurrai : On peut aller ailleurs ? Je commence à m'ennuyer. Pour la première fois de la soirée, je n'étais pas entreprenante, je lui demandais son avis, j'étais... Douce... Non, il était obligatoire que je reprenne le dessus, je ne devais pas baisser ma garde. Je le lâchais et retirai ses mains de mes hanches, m'éloignant doucement de lui pour aller vers la partie de la plage qui n'était pas envahie. J'avais besoin de repos, de calme, je devais reprendre mes esprits face à ce diablotin ingénu qui me troublait rien qu'en me regardant.

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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeDim 11 Nov - 15:47

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Ce qu'elle disait était la vérité, la stricte vérité je dirais même. Dès que j'avais mis les pieds à Rio, tout était beau. Mais tout était surtout faux. Les filles sont jolies, on ne peut pas le nier, mais elles le seraient davantage sans leur couche de fond de teint et sans leurs flotteurs leur servant de seins. C'en devenait ridicule chez certaines. Cela ressemblait à un concours, la poitrine qui rendait l'aspect le plus faux de tout Rio ? Tellement de nommées j'imagine. Et ici, elles étaient toutes pareilles. Les brésiliennes étaient toutes bronzées, voire oranges pour les addict au fond de teint. Toutes possédant des cheveux noirs noirs noirs. Certaines avaient un lissage brésilien, et d'autres gardaient des cheveux bouclés naturels. Mais c'était stupide de garder ses cheveux naturels si c'est pour se faire trente six milles chirurgies pour couvrir sa laideur intérieure. C'étaient ce genre de filles sûrement déjà pestes dès la naissance. Je regardais Ina le sourire en coin et me tournai furtivement vers toutes ces filles. Je revenais vers la belle blonde, l'air désolée presque ressentant de la pitié pour elles. Je la regardais droit dans les yeux comme j'aimais le faire et lui dit :
C'est clair, ce sont des poupées ces filles. Des poupées facilement déshabillables apparemment.
je la vis tourner la tête un instant, aussi vite que ma façon de tourner la mienne. Un couple était en train de se faire expulser. Ils venaient de se retrouver coincés après.. l'acte. Et personne ne les a vus avant. C'est d'abord ça qui me choque. À la limite, qu'ils le fassent je m'en contre-fiche. Mais qu'ils se fassent afficher d'une telle manière afin que tout le mode ait les yeux ressortant des orbites, c'est désagréable.
"Chut, je lis l'avenir..."
je riais doucement. Moi cet être tirant la tronche en permanence, je riais désormais.

Ensuite, si il y a bien une parole que je ne m'attendais pas à entendre c'était celle-là. Mes mains sont... douces ? ça casse un peu mon délire je dois dire. Bien que je n'aie pas spécialement de délire particulier en ce moment. Je n'ai jamais entendu qui que ce soit me dire que mes mains sont.... douces. Je la regardais d'un regard intense comme je savais si bien le faire. J'étais à la limite de lui expliquer un de mes tatouages. Mais je ne le fis pas. Tout simplement parce que j'aurais parus ridicule à faire ça. Alors je me tus, comme j'avais si bien l'habitude de faire, et je ne fis que la regarder intensément, histoire qu'elle se pose des questions, sans même savoir lesquelles je savais qu'elle se demandait un tas de choses en ce moment précis.

Hahaha, excellent. Bonne répartie j'avoue, cette fille me surprend de plus en plus.
Je me rapprochai encore d'elle pour jouer le jeu à nouveau et lui dis doucement :
Et toi, tu as toujours cette allure angélique et ce regard de jeune fille innocente ? C'est mignon. Sachant que les filles détestent qu'on leur dise ça, je savais qu'elle allait aimer. Elle semblait prête à relever des défis. C'était une femme coriace celle-là, une sorte de ''femme fatale''. Mais si je lui disais, ça casserait tout le jeu. ça faisait partie de ce genre de choses à ne pas dire, à cacher, à laisser deviner, ce genre de choses pour lesquelles on laisse imaginer, on donne des sous-entendus, on manipule, on utilise la psychologie inversée. On joue. Et c'est drôle. C'est amusant et ça donne envie d'en savoir plus. Elle était à quelques centimètres de moi mais la façon dont nous dansions n'était que banale. Je la fis reculer d'un geste rapide et la fit revenir aussitôt sans qu'elle s'y attende. Elle était désormais plus proche de moi qu'avant, je ne pus m'empêcher de la regarder comme avant, intensément. Mais comme j'avais soif en ce moment, soif d'eau, de vodka ou de l'embrasser, je me mordis la lèvre inférieure par habitude. Elle me regardait. Nous étions corps à corps. Juste le moment parfait pour...

Qu'elle dise au dj d'augmenter le rythme. Je m'y attendais un peu à vrai dire. Je commençais à la cerner, même si je savais qu'elle était pleine de bonnes surprises, elle fait partie de ce genre de personnes qui ont toujours quelque chose de surprenant à montrer, c'est comme un show, c'est infini, jamais vous ne pouvez vous endormir et c'est ça qu'elle voulait, de l'action en permanence, relever des défis à toute heure, être prête à rebondir dans n'importe quelle situation, avec ou sans trampoline. C'était ce genre de filles qu'elle était. Ce genre de nanas qu'on cerne sans comprendre. J'aimais bien. J'aimais... vraiment bien. Comme si le compteur imaginaire et tout à fait invisible que je voyais à côté de ma vision de la fête, affichait des points. Et chaque fois que je prenais le temps de réfléchir quelques centièmes de secondes à comment j'agissais et autre, elle marquait un point.
Elle me demandait mon avis pour partir ou non, et sans même me laisser le temps de ne serait-ce qu'ouvrir la bouche, elle partit. Elle s'assit près l'eau, là où peu de personnes pouvaient la voir. Je repris deux verres d'alcool chez le serveur qui ne put s'empêcher de faire un commentaire sur la fille qu'il pensait être ma petite copine. Je lui souris d'un sourire moqueur, et le remballa avant de partir vers cette mystérieuse demoiselle. Je lui tendis le verre qu'elle saisit sans hésiter et les firent claquer rapidement. Je la regardais.
Alors ? fis-je d'une mine triste semblable à la tête que font les petits enfants de six ans qui n'ont pas eu leur malheureuse sucette à la caisse du carrefour du coin. On boude ? Mais c'est pas bien de bouder tu sais, ça fait des rides plus vite, fais gaffe. Tu vas rapidement ressembler à ces vieilles mégères complètement folles alliées possédant plus ou moins vingt chats qui hurlent tous les soirs pour avoir des croquettes au poulet et non au poisson.
Je pus voir se dessiner un léger sourire sur son visage, il semblait être en réponse à ma blague... de merde. On peut le dire, ce n'était pas du tout drôle, au contraire, c'était complètement ridicule. Mais elle souriait quand même. Ou alors, elle avait cette tête naturellement, ce qui était moins bon signe, car ça voudrait dire qu'elle m'ignore totalement, alors je préfère me dire qu'elle souriait de ma blague merdique. C'était ce qu'elle faisait. Je regardais derrière, je voyais les autres danser. Les filles en train d'exciter les gars comme des chaudasses. Elles dansaient... comme des putes. C'était vulgaire, provoquant, limite outrant. Ce genre de filles s'appellent obligatoirement ''Jessica'' ou ''Taymi-Lin''. Un des deux, aux choix.

Mais alors que Jessica et Taymi-Lin étaient sur le point de hanter mes pensées, je regardais à nouveau Ina, à ma gauche, et son masque que je mourais d'envie d'enlever même si l'idée d'attendre me plaisait tout autant.
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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeSam 17 Nov - 11:17



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À ces mots, "facilement déshabillables", je me sentis instantanément visée, je ne savais pourquoi. Enfin si, je savais. C'était la faute à ma maladie. Je n'avais jamais eu aussi honte d'être ce que j'étais avant aujourd'hui. Alors que j'étais la plupart du temps en paix avec moi-même, à l'aise avec  mon corps, ce que j'en faisais... J'avais l'impression de me refouler moi-même. Depuis que j'avais vu mon dernier psy – qui a aussi été ma dernière coucherie –, je travaillais sur le "comment garder mes vêtements le plus longtemps possible", quand bien même je serais en présence d'un beau garçon, comme c'était le cas ce soir. Je me sentis obligée de me caresser le bras de gêne et remonter mon bustier qui lui avait sûrement déjà offert une vue plus ou moins affriolante, quoique bien moins intéressante que celle des autres filles ici et à Rio en général.

Pour la première fois de ma vie, ce que quelqu'un pouvait penser de moi m'importait. C'était plus grave que ça en avait l'air. Je n'avais jamais agi en fonction de personne. Et là, je me retenais d'être entièrement moi. Je suis blonde et j'ai les yeux bleus. De quoi d'autre as-tu besoin pour savoir que je suis un ange? Je jouai de mon regard bleu azur pour le charmer, de mes mains sur ses épaules qui commencèrent à descendre sur sa poitrine, son torse avant de se retirer doucement, comme avec du regret. Je continuais à danser contre lui, mais avec moins de sensualité. J'étais quasiment sûre qu'avec sa perspicacité, il remarquerait que j'étais pensive. Pourquoi le destin avait mis ce type sur mon chemin? Je ne savais plus si c'était la meilleure ou la pire rencontre que j'avais faite  depuis mon arrivée. Il semblait lui aussi cacher de bien lourds secrets. Derrière son masque, il y avait quelque chose de pas net. Je voulais le découvrir, j'allais le découvrir. Il le fallait absolument, c'était mon impératif de la soirée. Ouvrir sa boîte de Pandore en laissant le plus possible la mienne fermée.

J'en avais besoin, de cette action, cette adrénaline, ce jeu. C'était ce que j'aimais dans le sexe, et à défaut, par abstinence, je devais le chercher ailleurs. Et apparemment j'étais tombée sur la bonne personne pour jouer. Je m'amusais de ce petit rebondissement dans notre histoire qui avait failli pendant un instant devenir monotone. S'embrasser sur un slow à une fête sur la plage. Et puis quoi encore ? Nous ne sommes pas des adolescents dans une comédie romantique américaine. Nous n'allions pas nous contenter de ça. Et je lui réservais mes lèvres pour plus tard, peut-être. Pour le moment elles était scellées, mais humides, prêtes à recevoir une autre paire de lèvres. Le rouge vif que je portais sur celles-ci me donnaient un aspect plus "féline".  Les siennes semblaient  plus sèches, mais leur finesse et leur roseur me donnaient envie. Je me retenais. Comme depuis le début de la soirée, comme depuis quelques jours.

Ma tête reposait sur son épaule pendant qu'on débattait philosophiquement, lorsque j'eus une idée. Elle ne serait pas forcément de son goût, mais que ne tente n'a rien. Je regardai Owen comme il le faisait depuis le début de la soirée, intensément, fixement, comme si plus rien autour ne comptait. Doucement, je me mis à califourchon sur lui et entamai le déboutonnage de sa chemise. C'était un peu rapide, me direz-vous, mais je pensais ne plus jamais avoir une occasion aussi parfaite que celle-là. Après avoir enlevé tous les boutons, j'écartai les deux bouts de sa chemise comme dans ces clips, dégageant son torse. Je me rapprochai de son oreille, lui murmurant doucement : Alors, ça te dirait qu'on... Prenne un bain de minuit ? Je posai mes mains avant son entre-jambe, le regardant comme une petite fille suppliant pour qu'il ne puisse dire non. C'était typique pour les nouveaux de Rio. Il fallait ce baptême pour être considéré comme un cariocas. Je me levai du beau brun, me tenant debout face à lui. Et si tu n'as pas de maillot ce n'est pas grave, tu peux nager tout nu, c'est le principe. Et personne ne se fait arrêter pour exhibitionnisme à Rio. Pour le coup, je pense que j'ai plus fait monter ma température corporelle que la sienne. C'était un vrai défi de ne pas lui retirer son masque... Et tous ses vêtements. Je travaillais là-dessus depuis le premier moment où nos regards s'étaient croisés à cette fête. C'était horrible, ce sentiment permanent de frustration auquel je ne pourrais mettre fin ce soir. La dernière chose dont j'avais envie, c'était qu'il me prenne pour une nymphomane. Même si je savais que le jour où mon abstinence prendrait fin, ce serait avec lui.

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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeSam 24 Nov - 12:22

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Je la regardais un instant. Réfléchissant à la question malgré moi. C'était comme... automatique chez moi. Je me devais de cogiter aux questions qu'on posait même si elles n'étaient qu'ironiques au fond ou en apparence. Cela me permettait néanmoins de pouvoir répondre aux gens avec répartie en fonction de la circonstance. Enfin bref, j'y réfléchissais. En quoi je trouvais que cette fille était un ange? C'était une question piège, je le sentais. Je n'avais pas vraiment de réponse précise à ce qu'elle me demandais. Je zappais. Et au milieu d'une conversation, je lâchai comme si de rien n'était ;
- Ta façon d'être, toi. ça se sent que tu es un ange, même si tu essaies de passer pour une fille catégorisée, on sent que t'es bien différente, on peut pas te 'ranger'. Mais ça veut pas dire que t'es naïve ni innocente, ça non, j'ai pu le constater, t'es loin d'être naïve. Mais t'es... je sais pas, gentille. J'ai jamais rencontré une fille 'comme toi' si je peux dire, auparavant.
J'avais souligné le ''comme toi'' en appuyant sur l'intonation de ces deux mots. Je réfléchissais trop. Je me prenais trop la tête pour rien. Elle était différente et ça me troublait. J'aimais ça. C'était comme un jeu d'apprendre à la découvrir. Un jeu où, à chaque niveau, je souriais. J'apprenais à chaque fois quelque chose d'elle, qu'elle le dise explicitement ou que je le devine à force de lui parler.
Enfin bref.
Au bout de plusieurs paroles échangées, plusieurs mouvements également, elle se trouvait actuellement les jambes de part et d'autres des miennes, assises, et défaisait ma chemise. Derrière, personne ne pouvait nous voir, nous étions venus pour nous cacher des autres. C'était surtout pour s'isoler, être seuls. Elle rapprochait ses lèvres de mon oreille pour me murmurer quelques mots.
Je restais impassible pour la faire craquer, pour voir où sont ses limites. Je lui répondis quand même avec un ton doux et serein ;
- Mhhh.. Pourquoi pas...
J'essayais de cacher au maximum mes émotions, les simuler. Pour qu'elle ait envie de continuer ce qu'elle faisait, pour voir jusqu'où elle irait et qu'à ce moment je la rattrape vite avant qu'elle ne parte. J'ai toujours aimé faire ça. Après avoir passé sa main sur mon entre-jambes un instant, elle se releva. Elle était face à moi. Elle enlevait ses chaussures et pivotait à 180°.
Je regardais son corps de dos, et d'en bas. Ses formes. Elles n'étaient pas étonnement généreuses, elles étaient juste parfaites. Ses jambes étaient parfaites. Mais son visage l'était encore plus. Je me levais à mon tour, sans faire de bruit, et laissai tomber ma chemise qui était déjà déboutonnée au maximum et à moitié enlevée grâce à la demoiselle. J'étais torse nu, et je me rapprochais d'elle. Je la pris par les hanches avant qu'elle se retourne. Elle se remit face à moi et je la dirigeais vers le mur du stand le plus proche en la plaquant contre celui-ci sans prévenir. Je l'embrassais, elle prolongeait. Et je jouais avec ma langue et la sienne dans nos bouches. Elle ne m'avait pas repoussé. En même temps, j'ai été tellement vite qu'elle n'aurait pas su. Je détachai nos lèvres aussi vite que je les avais collées l'une à l'autre. Elle semblait déboussolée. Je m'expliquai :
- J'avais envie.

Elle restait dos contre le mur et je me déshabillais dos à elle. J'entrai dans l'eau et une fois dans celle-ci je m'assurais de bien avoir trempé ma tête également. La température était juste parfaite, il faisait très sombre et l'eau était tiède. Je me tournai vers Ina et lui dit :
- Alors tu viens? L'eau est parfaite. Et au fait, t'embrasses bien. en faisant un clin d'oeil qu'elle put quand même distinguer sous l'obscurité qui se faisait intense, sous le ciel étoilé. Je levai la tête pour observer la lune qui nous fixait sans cesse depuis un peu plus d'une demie-heure.
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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeDim 25 Nov - 8:50



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Ce compliment – enfin, si c'en était un – était des plus touchants. Je n'étais pas complètement en accord avec sa définition de ma personne mais c'était de loin la chose la plus gentille qu'un garçon m'ait dit depuis le lycée. Je baissais la tête comme une adolescente et rougis, laissant échapper un petit "tu crois ?", comme pour m'assurer que j'avais bien entendu. S'il savait, bon Dieu, s'il savait ce qui s'était dit sur moi toute ma vie, jamais il n'oserait dire cela. Je me rappelais de mon année de première, la plus horrible de ma vie, elle a continué en Terminale. L'horreur de ma vie à cette époque faillit presque m'arracher une larme, si je n'étais pas en face de lui en ce moment. Je retins ma respiration et me levai pour me changer.

Pendant que j'enlevais ma robe, je sentis des mains se poser sur mes hanches. C'était lui, évidemment. Je me retournai et fus directement poussée vers un mur plus loin et plaquée contre mon gré. Son corps vibrait contre le mien. Le mien brûlait d'envie, chaque parcelle de ma peau avec laquelle il était en contact. Stupide corps, contrôle toi ! Ses lèvres se pressèrent sur les miennes, j'avais du mal à lui résister. Je lui rendis son baiser, passionnément. Lentement, il se décolla de moi alors que mes lèvres en redemandaient. Je me rapprochais au fur et à mesure qu'il s'éloignait avant de me résigner à me séparer de lui. Je plongeais mes yeux dans les siens, mais il s'éloigna pour se déshabiller, me laissant là comme une vierge violée, un brasier mal éteint. J'étais à moitié décomposée, mais en même temps j'avais adoré sa façon de prendre les choses en main. Je restais là, adossée contre le mur, me mordillant la lèvre inférieure en repensant aux siennes dessus... Il fallait que je reprenne mes esprits. J'étais trop vulnérable là, trop fragile. Je me devais de redevenir impassible, comme lui l'avait été toute la soirée. Je le rejoins près de l'eau pour le voir faire de petites vagues à la surface et me faire un clin d'oeil enjôleur. Il m'invita à le rejoindre.

Je me déshabillai lentement, et je jurais contre le ciel d'avoir porté des sous-vêtements aussi simples et minimalistes. Un soutien-gorge noir, une petite culotte assortie. Aucune dentelle, aucune décoration affriolante. Autant être dans son plus simple appareil. Je retirai le haut de mes sous-vêtements, toujours dos à la bête, si je puis m'exprimer ainsi, et le déposai sur le reste de mes affaires. Mes seins étaient désormais cachés par mes mains qui se croisaient dessus. Je me retournai vers lui. Je n'aurais pas eu honte de mon anatomie si cela avait été un autre homme. Mais c'est lui. Je rougis à l'idée qu'il sache les pensées qui traversent mon esprit. Il fallait que j'aie l'air plus assurée, il fallait que je lui lance une vanne. Alors quoi cette fois ? Tu n'assumes pas d'avoir pris une initiative pour la première fois de ta vie ? Ou ça t'a tellement plu que tu veux retenter le coup ? Fis-je en souriant. J'avançais lascivement dans l'eau, priant pour qu'il détourne le regard de moi. N'aies pas peur, je ne vais pas te manger... De le voir là, nu comme moi, me regardant sous cette pleine lune sordide, ses lèvres m'appelant, ça me rendait folle. A vrai dire, c'était moi qui avait peur qu'il me dévore. Mon corps tout entier bouillonnait, j'avais besoin de ce bain froid de minuit. Je m'échappai de son regard sous l'eau et nageai discrètement jusqu'à lui, posant mes mains sur ses hanches comme appui pour sortir la tête de l'eau. Je veillais à ce que je sois immergée jusqu'à ma poitrine pour ne pas qu'il puisse la voir. Pas maintenant. Tu as raison, l'eau est vraiment bonne. Tu viens on nage jusqu'à l'horizon ? ça ne voulait rien dire mais bon... je ne voulais pas rester là comme ça. Je le lâchai donc, et plongeai pour nager en ondulant doucement sous l'eau. Owen me suivait derrière. Je voulais me changer les idées. Arrêter de penser à lui, à ce baiser magnifique qu'il m'avait donné. Je fis demi-tour et retournai vers des eaux moins profondes. J'attendais Owen. Il me rejoignit en quelques secondes, je flottais face à lui. Je ne pus m'empêcher de regarder ses lèvres. Elle m'appelaient encore. Si je me laissais faire, je me conduirais ma propre perte. Mais en même temps, je savais que je craquerais tôt ou tard, un jour ou l'autre. Alors pourquoi pas maintenant, avec lui?

Je t'aurais retourné le compliment si tu m'avais mordillé la lèvre. Mais bon...Comme je suis généreuse, je te laisse une autre chance. Je me rapprochai et entourai de mes bras son cou. Il envoya ses mains à la rencontre de mes hanches. Je sentais ma poitrine contre son torse. C'était à mon tour de l'embrasser légèrement et timidement, attendant de voir s'il re-tenterait le coup. Pour mon bonheur, le baiser fut réciproque, et plus fougueux que le premier. Il me mordilla la lèvre comme je lui avais demandé. Mauvaise idée. Je sentis mes sens en alerte, ma protection avait volé en éclats. Ma déesse intérieure était agitée comme une puce. "Contrôle toi, Ina, contrôle toi. Respire. Maîtrise." Je ne respirais plus, on continuait de s'embrasser, je perdais pied. Je sentis les mains d'Owen glisser de mes hanches à sous mes fesses pour me soulever et m'attacher à lui par mes jambes. Il me portait et m'embrassait. La suite était facilement devinable. Pour moi en tout cas. Je n'en pouvais plus. D'un geste, je lui enlevai le masque qui recouvrait la majeur partie de son visage, curieuse et insatiable. Il ne fallait pas. J'avais franchi la limite. J'étais dans le no man's land. Non ! Je ne pouvais pas abandonner mes résolutions maintenant et faire avec lui ce que je faisais avec tous les autres. Parce qu'il n'était pas comme les autres. Il était différent. Il avait ce quelque chose, auquel je n'étais pas indifférente à présent. Je voulais préserver notre magie le plus longtemps possible, mais j'avais déjà presque tout gâché. Avec regret, je m'éloignai de lui, l'eau et mon masque cachait assez bien mes yeux légèrement embués. Je suis désolée, je peux pas, tu ne devrais pas faire ça. ON ne devrait pas faire ça. D'accord, c'était moi qui avait commencé, mais il aurait du me repousser. Son visage est sublime, mais perplexe et interloqué. Je sortis de l'eau de façon précipitée tout en veillant à cacher la nudité du haut de mon corps. Je me rhabille à toute vitesse, espérant qu'il soit trop déçu et sous le choc pour me suivre. Je m'éloignai vers la plage, l'endroit où se déroulait la fête pour me fondre dans la masse et me changer les idées. Il y avait encore du monde sur la piste. Je sautai sur le premier venu pour danser, guettant l'arrivée d'un certain Owen.

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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeDim 23 Déc - 10:41

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Sans que je ne m'y attende, (en même temps, avec elle on ne s'attend à rien) elle sortit de l'eau à toute vitesse. Franchement, j'avais l'air très con sur le coup. J'étais là, tout seul dans l'eau. J'hésitais entre deux choses.. Partir et ne plus jamais la revoir, ou retourner la voir au risque de me prendre le plus gros râteau de ma vie. Mais étant quelqu'un qui aime prendre des risques, j'attendais qu'elle soit partie pour nager jusqu'au sable à nouveau. Je voulais lui faire croire que je n'allais pas la suivre. Je voulais qu'elle pense que j'allais rester un instant dans l'eau avant de partir de la fête.

J'étais resté quelques minutes dans l'eau après qu'elle se soit rhabillée. Je cogitais. Je pensais à tellement de choses à la fois que je pouvais apercevoir le noeud qui se faisait dans ma tête. Les fils s'embrouillaient, ils rentraient tous les uns dans les autres. Chaque fil était une question qui se mêlait au noeud. Chaque fois que j'essayais de le démêler, un nouveau fil faisait son apparition et s'ajoutait à l'embrouille. Et c'était comme ça depuis toujours, c'était comme ça que se déroulait ma vie. Et en cet instant, dans ma tête, j'oubliais, j'effaçais, au lieu de démêler, je passais l'aspirateur. J'avais bien mieux à faire que de penser et réfléchir, et je ne m'en rendais compte qu'au bout de toutes ces années.. En une seule soirée cette fille avait involontairement réussi à me faire penser à autre chose qu'à moi et à mes petits problèmes. Je m'intéressais à elle et je me devais de ne pas la laisser partir comme ça quoiqu'il se passe dans sa tête en ce moment. Pour la première fois depuis des années, je me sentais libre. Et je n'arrivais pas à réaliser qu'une simple fille rencontrée à une soirée m'avait fait ressentir ce sentiment. Mais évidemment, je ne le montrais pas, je restais impassible, normal. Je ne montrais aucune humeur, aucun sentiment si ce n'est qu'un petit sourire en coin de temps à autres. Même là, paumé dans l'eau, je ne montrais aucune humeur visible.

Je sortis de l'eau à mon aise après avoir nagé pendant un bon bout de temps pour arriver jusqu'au sable avant de me rhabiller en vitesse. Je remettais mes cheveux bien correctement et revenait là où tout le monde se trouvait, je vis Ina avec un mec.. ça se voyait qu'elle ne le connaissait pas. Essayait-elle de me rendre jaloux ? Hahaha. Mauvaise idée. Mais je la regardais. Au bout d'un moment elle m'avait aperçu après avoir cherché du regard sur toute la plage. Je lui souris doucement, mais assez interrogativement. Oui c'était un sourire très complexe. Je la regardais de loin, la voyant se rapprocher de moi. Je tournais la tête vers le barman ;
- Encore deux vodkas tonics s'il vous plaît.
Je me retournais à nouveau et elle était là, devant moi. Elle semblait ne rien avoir à me dire, ça ne me déplaisait pas non plus. Je pris la parole:
T'as oublié un truc sur la plage..
Elle me regardait, elle allait me demander quelque chose mais je l'en empêchais. J'approchais mes lèvres de son oreille gauche ;
T'as oublié de me retenir.
Lui dis-je avec un petit clin d'oeil, lui donnant le verre de vodka tonic dans sa main.
Je partais dans la foulée pour danser un verre à la main. Je buvais, je dansais, même si j'attendais qu'elle vienne.

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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeSam 29 Déc - 13:41



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Le combat avait été acharné, le jeu intense et passionné, cependant inachevé. Mais l'issue était là : j'avais perdu. J'avais enlevé son masque. J'avais été vulnérable. Et maintenant j'essayais de me prouver à moi-même que je n'étais pas pathétique de danser sans conviction avec ce garçon dont je ne connaissais même pas le nom. Mais j'étais pathétique, en effet. J'avais juste envie de tout plaquer, d'aller chez mon psy éclater en sanglot et lui expliquer que j'avais merdé et que j'arrêtais son challenge, ce qui aurait sûrement pour conséquence que je me jette ex tempore dans ses bras, ou plutôt dans son lit. Personne ne m'avait jamais fait cet effet monstrueux. J'espérais qu'il soit parti de l'autre côté de la plage, mais je me mentais à moi-même car je guettais son retour parmi nous. Il apparut enfin, les cheveux légèrement mouillés, sans son masque. Qu'est-ce qu'il était sexy ! Je ne pouvais m'empêcher de le dévorer du regard, ayant du mal à ménager ma dignité.

Je n'avais pas pu lui échapper longtemps. Et maintenant j'étais à nouveau piégée. Il me fixait, sans son masque, moi j'avais toujours le mien, mais mes yeux me trahissaient déjà assez pour ne pas en montrer davantage. Je me pinçai la lèvre inférieure. J'étais mal à l'aise. Comment pouvait-il revenir me voir après ce que je lui avais fait. Et rester aussi charnel avec moi. J'aurais préféré qu'il ne me parle pas, qu'il m'ignore et continue sa soirée au bras d'une des ces jolies brésiliennes trop bronzées et refaites, ou pas. Elles valaient surement mieux que moi. Quoique... Non quand même pas. Mais ça ne changeait rien à la réalité. J'étais là et il venait de me sourire. Un sourire crispé, mais amical quand même, étrange. Mais un sourire quand même. Je ne pouvais contenir mon attirance pour lui et m'approchai comme une jeune candide vers le bar ou il était accoudé. Je me plantai en face de lui, vide, silencieuse, inerte, ne sachant ni quoi dire ni quoi faire. Je devais avoir l'air conne. Au lieu de me laisser me noyer, Owen reprit la barre en ouvrant la bouche. Je ne me concentrais pas sur ces mots, mais sur sa bouche, son mouvement. Ces lèvres-là m'avaient embrassée il n'y a pas dix minutes. J'en voulais encore, j'en voulais plus. Mais je ne méritais rien. Je le regardais fixement avec un air déconcerté - le même qu'il avait eu quand je l'avais quitté dans l'eau - et le laissa s'approcher de moi pour me murmurer à l'oreille. J'étais faible. Comment pouvais-je lutter? Je n'avais plus aucune arme, à part mon masque. Je le regardai s'éloigner sur la piste de danse, impuissante, avec une seule question en tête.

Pourquoi tu es revenu ? Je le regardais dans les yeux, l'alcool m'avait donnée du courage. Je ne dansais pas, lui si. Il ne répondait pas. Il y avait tellement de choix possibles pour me faire mal... Le pire : " Je n'allais pas gâcher ma soirée à cause de toi.". Cette réponse me briserait littéralement en mille morceaux. J'attendais, il sirotait sa vodka. Ce moment semblait durer une éternité et j'en avais marre. Mes yeux le suppliaient de me répondre, tandis que lui dansait face à moi, avec l'air le plus détaché possible. Qu'il prenne un couteau et abrège mes souffrances. Son silence était un supplice. Prise dans la folie dansante d'un couple derrière moi, je fus poussée et finis à quelques centimètres de lui. Moi qui avait tout fait pour garder une distance raisonnable, voilà que des inconnus me poussent littéralement dans ses bras. Cela dit, ce rapprochement avait attiré son attention car il avait arrêté de danser. Il me fixait maintenant, impassible. Son visage ne trahissait aucune émotion, alors que le mien était faible, tendu par le désarroi. Je passai mon bras sur ma peau tiède et baissai la tête. J'avais la crainte que sa réponse soit une claque en pleine face – métaphoriquement parlant bien sur – alors je préférais partir loin, m'en aller avec le peu de dignité. Je n'avais peut-être pas fait sa soirée, mais il avait fait la mienne, et sans lui, je n'avais plus rien à faire ici.

Je retournai au bar, le serveur avait du comprendre. Il me déposa un verre de whisky sec et refusa de la main l'argent que je le tendis. En guise de remerciement, je lui fis un clin d'oeil et bus cul sec le verre entier, sous le regard ébahi de celui-ci et de ses compères. Je ne me sentais pas bien. J'avais envie de vomir. J'étais dégoûtée de tout. Je sortis mon téléphone et composai le numéro de mon psy.Et puis merde. Allô, Matt ? J'avais quitté la fête et était au parking, près de ma voiture, prête à retourner chez moi, ou chez le jeune blondinet qui me servait de psychologue, mais j'espérais secrètement que Owen viendrait m'en empêcher. Ah, folle rêveuse que je suis.

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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeDim 30 Déc - 13:02

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Je n'étais absolument pas déçu par le fait que mademoiselle ait voulu s'en aller. Même si je n'y étais pas vraiment préparé, je préférais. Cela donnait du piment à l'action. Bien que cette entrée/plat que j'avais eu jusqu'ici, était assez épicée. Mais j'en voulais encore et toujours plus avec elle. C'était tellement intense, tellement puissant. L'adrénaline montait. Elle représentait plus qu'un vulgaire saut dans le vide, plus qu'un soulevé de voiture, plus que tout ça. La sensation était forte, très forte, trop forte peut-être. Masque retiré par la jeune fille, je revins sur la plage. Je ne savais pas vraiment pourquoi elle l'avait enlevé. Me trouvait-elle si repoussant avec ce masque ou voulait-elle voir ce que je cachais? Non non, madame, la drogue est pas sous le masque. chuut

Enfin bref, j'avançais normalement vers l'endroit où tout le monde se trouvait. Je ne marchais ni fièrement, ni lamentablement, j'essayais de rester le plus vide possible, parce que je savais qu'elle guettait mon arrivée même si elle ne voulait pas le montrer. J'étais prêt du bar, je lui parlais. Elle faisait semblant de m'écouter, hochant lentement, très lentement la tête pour acquiescer ce que je disais. Elle semblait mal, comme si elle cachait quelque chose. Tout ce que je parvenais à comprendre c'est qu'elle avait un blocage. Elle était retenue de faire quelque chose et ça l'énervait. Mais je ne savais pas quoi et je tentais de le découvrir, faisant croire que ça ne m'énervait pas de ne pas le savoir. C'était difficile. Je voulais lui poser la question, lui dire "Allez dis moi pourquoi tu trembles, dis moi pourquoi tes gestes sont si soudains, dis moi pourquoi tu me regardes comme une enfant, dis moi pourquoi tu as peur, dis moi de quoi tu as peur." mais je me taisais, montrant un léger sourire crispé à la place.

Pourquoi tu es revenu? C'est une bonne question chérie. J'en ai aucune idée. Peut-être parce que t'as ce truc qui fait que je peux pas me séparer de toi ? Peut-être parce que j'ai pas envie de regretter cette soirée en ne me lançant pas? Ou peut-être que j'ai trop bu? Franchement tu me poses une colle. Quand je te regarde, j'arrive pas à penser à toi. Je te vois, je ne pense pas. Dans ma tête, t'es là, t'es bien présente, c'est étrange, c'est intense, c'est passionnel, c'est fou. Je crois qu'on appelle ça de l'amour, je crois que je suis amoureux de toi et c'est vraiment pas un bon plan. Et je ne disais pas ça - dans ma tête, comme le schizophrène que je suis - parce que je n'aimais pas l'amour. Non juste que... Je sais pas. Comme le crétin lâche que je suis, je ne répondis pas à sa question. J'en
avais l'envie, certes... Mais je ne savais pas quoi dire, une fois de plus. J'étais bloqué, comme elle depuis le début de la soirée, je la comprenais. Je buvais, réfléchissant à ce que je pouvais dire et/ou faire. Je me sentais mis à nu. Je clignai des yeux et sa silhouette s'était déplacée. Elle était passée du bar à vingt mètres plus loin. Je ressentis cette sensation tellement étrange... Tout allait plus fort, les battements de mon coeur se firent entendre, la musique disparut, ses pas sur le sable, ses chaussures à la main, je les entendis. Je ne voulais entendre que ça, je n'entendis que ça. Je me retournais, les gens étaient toujours là, je ne rêvais pas. Sans hésiter, je posai mon verre, et j'avançai vers la sortie moi aussi. C'était en pente, je montai petit à petit, n'allant pas trop vite, je ne voulais pas qu'elle me prenne pour son petit toutou. Parce que ressembler à une touffe de poils blanche, non merci. Surtout que... l'entretien c'est pas gratuit. Et puis de toutse façons les noeuds roses, ça me va pas. Parce que oui, j'avais déjà testé, au carnaval de mes 8ans, et je préfère oublier cet épisode jusqu'à la fin de mes jours. Pitié.

Je cherchai à gauche et à droite, je ne la trouvai pas. Je marchai en direction de ma voiture, et je la vis, juste à côté de celle-ci, elle était au téléphone. Elle allait partir. Je ne pouvais pas laisser un tel incident se produire. Je ne voulais pas. Sans hésiter, je vins derrière elle, elle ne pouvait pas me voir. Le temps défilait à une vitesse indescriptible, alors que dans ma tête, c'était plutôt la version ralentie que je voyais. Chaque millième de seconde, je le considérais comme une heure. Elle parlait à un certain Matt, c'est tout ce que j'entendis de sa conversation. Celle-ci fût rapidement coupée par mon geste. Je retournai la demoiselle à une allure phénoménale, elle était tellement surprise qu'elle en lâchait son téléphone. Je passais pour un agresseur, il devait être deux trois heures du matin et je surprenais une jeune femme. Son téléphone tombait sur le sol. (En même temps, il va pas tomber dans le ciel) Avant qu'elle ne puisse prendre la moindre inspiration, je collai mes lèvres sur les siennes. Son dos était collé à ma range rover qui sonnait, comme si Ina allait la voler. On s'en foutait. Ca allait réveiller tous les vieux qui n'avaient pas participé à la soirée. Hahahahahahaha. Mes lèvres restaient bien plus que quelques secondes sur les siennes cette fois. Son téléphone était resté à terre, mes mains sur ses joues bouillantes. Au bout d'une bonne soixantaine de secondes, je retirai mes lèvres des siennes, et gardai mes mains sur ses joues qui gardaient une température élevée.

C'est bon, ça te suffit comme raison?
La voiture sonnait toujours. Je la rassurai :
C'est la mienne. Je pris ma clef, appuyai sur le bouton pour éteindre l'alarme, et je passai ma langue sur ma lèvre inférieure, avant de mordiller celle-ci, par habitude.
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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeLun 31 Déc - 3:49



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Son masque. Pourquoi je l'avais enlevé ? Peut-être à cause de l'adrénaline montante qui enflammait mes doigts. Ou alors était-ce le désir de savoir quel prince charmant ou quel beau diable je découvrirai sous ce masque brillant et argenté ? Ou encore était-ce ...? Non. Rien de tout ça. La vérité était que je voulais le mettre à nu, complètement, totalement, littéralement. Mon psychologue m'avait dit que les vêtements que nous portions étaient la barrière qui nous permettait de ne pas sauter les uns sur les autres – se sauter les uns les autres. Dans l'eau, j'avais senti sa peau effleurer la mienne. J'avais senti ses mains froides glisser sur mon corps dénudé pour lui. J'avais senti nos corps se réchauffer l'un contre l'autre. J'avais ressenti le besoin de lui ôter son dernier vêtement, un peu comme s'il l'avait laissé pour que je puisse le faire. Ce contact charnel avait été le plus étrange et le plus excitant de toute ma vie. Voilà pourquoi je lui ai enlevé le masque. Voilà pourquoi j'ai fui. Tout devenait trop chaud, presque incandescent. Je ne pouvais me contrôler, alors j'avais préféré prendre la fuite, trop lâche pour poser et assumer mes actes.

Le fait de le voir planter là devant moi, impassible m'avait fait remettre en cause ma soirée. Jamais un homme ne m'avait autant d'effet la première fois. Son attitude m'avait laissé penser que cette...attirance ou ce je ne sais quoi qui se passait entre nous était réciproque. Mais là... Il semblait froid, presque distant, dans les nuages, dans un autre monde, loin de moi. Alors que mon cerveau depuis sa rencontre ne pouvait penser indépendamment de cet apollon de Halloween. Je mourrais d'envie de le gifler, parce qu'il me laissait dans cette attente, dans ce silence – car je n'entendais plus la foule, ni la musique, juste lui et moi. Mais plus que moi que lui. Ça me rappelait une chanson d'Adele. "You made my heart melt but you're cold to the core" Il n'y avait pas que mon cœur qui avait fondu. Mon être tout entier se liquéfiait de chaleur sous l'emprise de ce personnage énigmatique. À tel point que ma raison même n'était plus mienne. Pourquoi me faisait-il cet effet ? Pourquoi moi ? Pourquoi aujourd'hui, pourquoi maintenant ? Pourquoi quand j'avais pris toutes ces bonnes résolutions ? J'en avais marre. De tout. Je ne pouvais plus supporter ce silence, ce rejet. Toute cette soirée était une première pour moi.

J'étais devant ce gros 4x4 noir, la voiture type du mec baraqué, le tombeur de ces dames qui en ramène plusieurs en une soirée. Pour une fois que ce ne serait pas moi à l'intérieur... Mon talon claquait en rythme avec la tonalité de mon téléphone tandis que je regardais ce qui restait de moi dans la vitre de la voiture. Matthew mon psy décrocha. Je n'avais pas eu le temps de lui dire de passer me prendre que je me sentis saisie par une poigne vigoureuse. "Owen..." murmura ma conscience. Je reconnaitrais cette main entre mille. Un frisson d'une violence époustouflante me traversa tout le corps et me fit tressaillir tellement fort que j'en lâchai mon téléphone, avec Matthew qui disait mon nom à l'autre bout du fil. Owen me pressa brutalement contre la portière de la voiture qui hurlait et m'embrassa. J'avais l'impression d'être sujette à une combustion spontanée tant je devais être chaude – et dans le sens chaudasse, qu'on s'entende bien. Ses mains sur mes joues me firent frémir de plus belle. Je ne sentais plus mes jambes, j'avais l'impression que le sol allait s'ouvrir sous mes pieds et m'avaler. Je me sentais faible, impuissante face à lui. Une frêle demoiselle éperdue sous le charme de son chevalier servant. Beurk. Ce n'était pas moi, ça. Mais ses lèvres étaient si bonnes, lisses, alcoolisées, légèrement humides. Et ses mains froides sur mon corps brûlant... Quel plaisir ! Un plaisir défendu, le meilleur d'entre eux. De plus, j'avais toujours mon masque. La soirée redevenait intéressante. L'atmosphère était torride. J'entendais Matthew qui m'appelait encore. Du pied, je fis valser l'appareil au moins quatre voitures plus loin. Voilà, enfin seuls. Et ce moment que choisit Owen pour se séparer de moi, encore une fois, de façon trop précoce. J'avais encore du souffle. Et je n'avais pas fini d'explorer sa bouche. Bien que ces secondes – ou minutes m'aient paru être des heures, elles n'étaient toujours pas suffisantes pour me rassasier. Mon visage entre ses mains, j'étais son objet, sa prisonnière. C'est bon, ça te suffit comme raison ? Un air satisfait, peut-être arrogant se lisait dans ses yeux. Je ne pus lui refuser un sourire. Définitivement. Je me remis à l'embrasser, lorsque ma conscience, décidée me poussa à faire quelque chose. Je me décollai d'un coup de ses lèvres et ma main vola sur sa joue pour laisser entendre un "PAF" sonore. Cette fois, les gens croiront vraiment que je me fais agresser. Mais bon, je m'en foutais un peu. Ça, c'était pour l'attente interminable, et pour l'arrogance. Et maintenant embrasse-moi encore. La demande n'avait pas lieu d'être, puisque je pris les choses en main et renvoyai ma bouche à la rencontre de la sienne, puis nos langues. Mon corps se cambrait contre le sien sous ses légères caresses, j'attrapais sa lèvre inférieure entre mes dents et tirais légèrement dessus. La température montait, crevait le plafond, Son corps et ses lèvres pressaient contre les miens. Malgré mon addiction à lui et à ses lèvres, entre autres, je me séparai doucement du beau brun, prenant ses mains dans les miennes pour les retirer de moi. Je ne pouvais pas faire ça. Pas ici, pas maintenant. En plus j'avais peur que Matt débarque de quelque part et invente quelque chose pour nous séparer. On avait connu assez de hauts et de bas comme ça en une soirée. Je passe mon tour.

Tu viens on rentre ? Lui demandai-je comme la chose la plus normale du monde. Je compris qu'il acquiesçait par son sourire. Il m'ouvrit la portière et monta après moi, moi sur le siège passage et lui au volant – logique... Il ne démarrait pas, comme s'il avait compris... Je voulais qu'on parle un peu d'abord. Belle bagnole. Tu as du en faire monter des filles, ici. Cette affirmation dégageait une question implicite qui attendait une réponse. Ça ne pouvait que me faire du mal mais je voulais savoir. Je ne voulais pas être la seule à me sentir coupable de coucher avec des gens. J'étais masochiste oui, mais je voulais qu'il me parle un peu de lui. Il démarra, sereinement, je me laissais conduire, je me sentais étrangement en sécurité à ses côtés. Où est-ce que tu m'emmènes ? Ma voix avait pris un ton étrangement sensuel, comme l'aurait fait la Ina nymphomane. Je l'avais dit tant de fois à tant d'hommes dans cette même situation... Mon sang fit un tour. Je ne voulais pas de ça aujourd'hui. Comme frustrée, je fis une veste de mes mains et ajustai ma robe. Je l'aimais trop pour qu'il ait cette image de moi. Aussi paradoxal que cela puisse sembler, je ne voulais pas qu'il me prenne pour cette pauvre salope débauchée que j'étais. Je voulais qu'il me regarde avec mon masque, qu'il voie une femme fermée, énigmatique, mystérieuse, qui n'est pas la porte ouverte à tous les hommes.

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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeMer 2 Jan - 9:24

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Sealey

i don't know why i'll say that but you're beautiful, honey.




Son corps collé au mien, je pouvais presque entendre son coeur battre. La voiture criait réveillant tous les vieux des bâtiments d'à côtés. On sentait l'alcool à plein nez. Poussé par son pied, le téléphone de mademoiselle se trouvait désormais quelques mètres plus loin. Ce Matt appelait son nom. Une cacophonie de tellement de sons.. Entre la musique de la fête qui n'allait pas encore trop fort, les vieux qui ronchonnaient entendant ma voiture qui hurlait à la mort, le correspondant d'Ina qui l'appelait en vain, sans aucune réponse, et les bouteilles de verre qui se cassaient dans la nuit, nous n'avions rien trouvé de mieux à faire que de nous embrasser, son dos plaqué contre ma portière, et mon visage qui ne semblait pas vouloir reculer du sien. Elle embrassait tellement bien. Nos mouvements semblaient synchronisés. C'était parfait. Sur une échelle de un à dix, je mettrais vingt pour le baiser. Et trente pour Ina en elle-même. J'aurais très bien pu arriver à cette soirée et tomber sur des brésiliennes bien foutues (merci la chirurgie), et me les taper l'une après l'autre. Puis rentrer chez moi, dormir et me lever le lendemain, me disant que c'était une bonne soirée. Mais le destin en avait décidé autrement et m'avait, à la place, livré la fille parfaite sous le nez. Enfin, on sait tous que la perfection est un grand mot, mais je ne suis pas ce 'genre' de gars fans des bimbos qui trempent leur tête dans un pot de peinture pour qu'on leur dise qu'elles sont pas mal et bien roulées. Moi je préfère les filles compliquées, spéciales, différentes, bizarres aussi parfois. J'allais tout de même éviter de dire ouvertement à Ina qu'elle est bizarre, disons que je ne pense pas que ce soit une technique d'approche très utilisée à Rio. Du style : Eh miss bizarre, ça te dit des spaghettis bolo dans mon appart en bordel? No, c'est loin d'être classe. Ca fait même peur, très peur. Que soit, je sentis la température mon corps qui montait, mon thermomètre corporel était passé de 36°C à 42 en quelques secondes. La façon dont elle plaçait ses mains sur moi me fit avoir un frisson qui traversa mon corps entier. Je souriais légèrement en l'embrassant. Elle retira ses lèvres des miennes pour répondre à ma question. Sa réponse me fit sourire un peu. Mais ça commençait à devenir trop romantique. J'avais l'impression qu'une caméra nous filmait et que des milliers de spectateurs applaudissaient. Limite je m'imaginais des petits enfants soutenant la robe de mariée d'Ina. Bouark. Par envie ou par pulsion, je ne sais pas et je ne préfère pas savoir, elle claqua sa main contre ma joue. Ma réaction fut simple: je riais nerveusement. J'arquai un sourcil tout en souriant grandement. Je n'eus pas besoin de demander, elle s'expliqua de suite : Ça, c'était pour l'attente interminable, et pour l'arrogance. Et maintenant embrasse-moi encore. Je souris encore, mais pas trop, je ne voulais pas passer pour un simplet non plus. Elle ne me laissa pas le temps de l'embrasser, elle prit les choses en main. D'un côté c'était bien aussi. Elle ne passait pas pour une faible petite fille. D'un autre, elle passait pour une psychopathe pas tout à fait normale dans sa tête, mais c'est aussi ça qui m'avait attiré vers elle comme un aimant au pôle positif est attiré par un aimant au pôle négatif. Qui avait le pôle positif? Hahaha on se le demande. Au bout d'une nouvelle et petite séance de baisers, elle se détacha de moi. Tu viens on rentre ? j'acquiesçai laissant remonter ma lèvre sur le côté d'un seul millimètre. Je ne savais pas si on pouvait vraiment appeler ça un 'sourire en coin' étant donné qu'il ne se voyait presque pas. Mais c'était un peu ce que je voulais que ça donne.

J'ouvris la portière, non pas pour passer pour un gentleman, mais pour ne pas passer pour un salaud qui laisse la nana se démerder à trois heures du mat'.
J'entrai dans la voiture, retirai ma veste et la posai sur le siège ailleurs. Voyant Ina qui se réchauffait les bras à l'aide ses mains, je la repris et la mis sur ses épaules.
J'suis quand même un mec adorable. Trop choupinou. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA. Nan je déconne, je veux juste pas te retrouver congelée dans ma voiture. J'augmentai alors le chauffage juste pour ne pas la voir trembler. Je n'avais pas mis ma ceinture, mon regard se posa sur le sien. Après avoir complimenté ma voiture - j'étais flatté, c'était la première personne qui ne me prenait pas pour un bûcheron avec cette voiture, surtout que, barbe+bretelles+chemise à carreaux... voilà quoi, je veux bien que chacun ait son style, mais à un moment donné, faut pas déconner non plus -, elle fit une réflexion sur le nombre de filles que j'avais du faire rentrer dans cette caisse. Je lui dis la vérité : Si je te mets dans le 'lot' ça fait.. Attends que je compte... une. Je ramène pas les filles qui n'en valent pas la peine. Et je te rassure, je suis pas gay. Je vis dans ses yeux qu'elle ne s'attendait pas à cette réponse. J'ajoutai Après ça veut pas dire que je suis puceau hein. Le comble aurait été qu'elle croie que je le suis. J'aurais rigolé.
Où est-ce que tu m'emmènes ? me demanda-t-elle, quelques millièmes de secondes avant d'avoir ajusté sa robe qui s'éloignait de ses genoux. J'étais assez content d'être tombé sur une fille qui ne m'avait pas encore sauté dessus. Avec elle, je ne voulais pas, enfin bien sûr que si, j'en avais envie, et même énormément. Mais pas ici, pas comme ça, pas dans ma voiture, en face d'une soirée de quartier, pas maintenant alors qu'on sentait l'alcool à plein nez, pas ici dans ma voiture que j'avais pas lavé depuis deux semaines. Non.

J'avais parfaitement idée d'où je voulais l'emmener. Même si cela ne faisait que deux jours que j'étais en ville à Rio, j'avais trouvé un endroit parfait, assez calme et loin de la vie urbaine, qu'on se rassure, ce n'était pas un champ remplie de bouses de vaches non plus hein. C'était juste un endroit pas mal, en hauteur, y'avait de l'herbe pis un arbre aussi. Une sorte de colline où il n'y avait pas trop à monter. C'était juste à cent mètres de la maison où je vivais.


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HALLOWEEN MASQUERADE. Boas_v18
S.-M. Ina Asher-Grey
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MessageSujet: Re: HALLOWEEN MASQUERADE. HALLOWEEN MASQUERADE. Icon_minitimeVen 4 Jan - 5:24



✖INA&OWEN✖
« It's Halloween, let's play hide'n seek. »

Ce gars. Il avait tout de mon type de mec. Et non pas le genre avec qui je couche un soir et que je quitte le lendemain, non. Pas non plus le genre qui me plaisait au lycée, ces beaux quarterback populaires qui avaient tout dans les muscles et rien dans la têt, et qui m'avaient humiliée devant tout le lycée... Non, maintenant c'était ces gars, bruns, avec des tatouages, à l'allure fine et athlétique à la fois, qui étaient mystérieux et sexy, qui embrassaient bien, qui étaient à la fois chaud et froid, braise et glaçon. Ces gars un peu romantiques, mais pas trop. C'est qui portent un prénom en O et qui finit par N. Ce gars était une pure merveille et le simple fait de l'imaginer à moi, ne serait-ce que quelques instants, comme ceux-là, où on s'embrasse passionnément contre une voiture, j'étais aux anges. Je ne voulais plus le quitter. Cela devait faire environ 6 heures qu'on se connaissaient et je semblais déjà accro à lui, à ses lèvres, à son beau visage, à son corps chaud... Quelle bonheur. J'avais hâte d'aller chez lui. Pas pour ce qu'on pense, mais pour découvrir son environnement, son entourage. Pas juste une histoire d'un soir. Parce que c'était Owen, et Owen n'était pas comme les autres.

J'étais dans la voiture. À l'avant. Et j'étais passée des anges et chérubins à l'enfer. Il était si proche, j'étais si affamée. Pourquoi nous réunir, destin de merde ? Pourquoi lui et pas un brésilien normal que je me serais tapée sans aucune retenue ? J'aurais préféré ne pas avoir cette situation qui se présente à moi. Owen, dans en un élan de galanterie, me mit sa veste sur les épaules. Qu'est-ce qu'il peut être adorable. Sa veste était douce et imprégnée de son odeur enivrante. Je ne pus m'empêche de la renifler un bout de sa veste noir, avant qu'il ne commente. Hahahaha. Chounipou ? Redis moi ça et ce sera pas d'une veste que j'aurais besoin mais d'un sac pour vomir. Il se reprit, j'explosai de rire. À cause de choupinou. C'était le genre de surnom qu'on se donnait entre très jeune couple. Je me rapprochais du conducteur et lui déposais un baiser tendre sur la joue. Un baiser chaste, comme des filles prudes. Comme pour dire que c'était la seule à laquelle on aurait droit ce soir. Rien d'autre. Merci mon Owen d'amour. Qu'est-ce qu'on était choupinou n'est-ce que pas? Oui, je suis d'accord avec vous, beurk. On n'était pas ses couples gniangnian qui se donnaient des surnoms de merde sans raison et qui se faisaient des bisous et des mamours à tout va. Je détestais ces imbécillités. Ça ne rimait à rien. Et puis, rien de mieux que l'amour vache. L'amour sauvage. L'amour vanille ce n'était pas mon truc. Ça ne l'avait jamais été. Pour Owen je ne savais pas, il voulait me faire croire que j'étais la seule. Comme dans ces films... Non. Soit il est puceau, soit il ment. Et je pense plutôt pour... La seconde option. Quoique... Ha bon, comme ça monsieur est puceau... Et si... On y remédiait tout de suite ? Bien sûr je plaisantais, et je saurai le contrôler – enfin j'espère – mais lui ne savais. C'était ça qui était drôle. Je lui caressais la jambe, remontant jusqu'à sa cuisse et m'amusant de le voir gesticuler nerveusement sous mes mains. Je remontai encore ma main vers sa braguette, touchant de mes ongles son entrejambe avant qu'il se garde en criant "On est arrivé. " Je le lâchai, riant aux éclats de le voir mal. Je descendis après lui. Nous étions sur une colline, elle donnait sur la ville. Oui, Owen était définitivement un puceau romantique.

Je lui pris la main pour me laisser guider par le beau brun qui s'assit sur l'herbe, m'attirant brusquement dans ses bras. C'était si mignon. Awww... Non je déconne. C'était... Étrange, venant de lui. Mon cœur dans cet endroit était plus inquiet que serein. Pour une raison plus qu'évidente. Laisse moi deviner. C'est ici que tu viens faire un break quand tout va mal et que tu te sens seul? Et donc tu viens là, tu admires la beauté de ce paysage unique et tu te sens tout de suite mieux ? C'était ironique, mais aussi froid. Ce genre d'endroit était tellement cliché que ça me faisait douter de la bonne foi de mon apollon. Mais je n'allais pas le juger sur ça. Je n'aimerais pas qu'il en fasse autant. Je suis désolée. C'est juste que je n'ai pas un très bon souvenir des mecs romantiques. En général ce sont des salauds. C'était vrai. Un gars romantique, c'est soir un expérimenté soir un connard qui penser qu'à sauter. Mais je me répète.

La température avait baissé entre nous. Je me sentais plus relaxée, apaisée. Je m'accrochais à Owen, ses bras autour de ma taille. Je passai mes mains autour de son cou, ma tête reposée sur ses cuisses, pour rapprocher à nouveau ses lèvres des miennes. Je l'embrassai légèrement, avant de le relâcher. Vas-y, raconte-moi ta vie. Je suppose qu'on est là pour ça. Dis comme ça, ça semblait être la dernière chose que j'avais envie de faire. Mais ce n'était pas le cas. Sa vie m'intéressait, beaucoup même. Je veux en savoir plus sur toi. Mais en attendant, je voulais de nouveau sa bouche. Je la pris en otage sans préavis, allant à l'assaut de sa langue pour accompagner la mienne dans un ballet enivrant. Qu'est-ce qu'il embrassait divinement ! Mais bon, passons. On n'allait quand même pas passer notre soirée à ça. Dis, ça ne te dérange pas de ne pas savoir ce qui se cache derrière mon masque ?

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HALLOWEEN MASQUERADE.

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